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Pensées sur la tente d’assignation
selon Exode 25 à 40
Remmers Arend [ajouts bibliquest entre crochets]
Traduit de l’allemand de Ermunterung und Ermahnung, 2012-1 p. 12
[Le mot « tente d’assignation » de la version Darby de la Bible en français est traduit en allemand (Elberfeld-CSV) par « tente de réunion » ou « tente de rencontre ». Le mot « assignation » ajoute l’idée de convocation à l’idée de réunion ou rassemblement. Pour cet article, nous avons conservé le terme tente d'assignation]
Table des matières :
1.1 [Lien étroit entre la rédemption et l’habitation de Dieu]
1.2 [La tente et le temple, types de la maison actuelle qui est l’assemblée]
1.3 [Types par contraste ou par similitude]
2.1 [Importance de la tente et de ses éléments constitutifs]
2.2 [Importance du modèle fourni à Moïse]
2.3 [Modèle en rapport avec le chandelier : pas de lumière « naturelle »]
2.4 [Modèle en rapport avec l’autel : croix de Christ et communion]
3.1 [Aucune écart possible par rapport au modèle]
3.2 [Aucun écart dans la manière d’exécuter]
3.3 [Aucun écart constaté après coup]
3.4 [Application aux vêtements sacerdotaux]
4.1 [Commandement au sujet du sabbat : exigence de l’obéissance]
4.2 [L’« offrande élevée » et les libéralités volontaires]
4.3 [Le caractère de l’assemblée est déterminé par le caractère des familles]
4.4 [Ne rien oublier des éléments de la tente. Obéissance et avoir un cœur sage sont nécessaires]
4.7 [Obéissance et intelligence spirituelle. Amour et dévouement pour l’assemblée]
L’Exode ou second livre de Moïse introduit deux sujets importants : la rédemption (ch. 1 à 15) et l’habitation de Dieu avec Son peuple (ch. 25 à 40). Nos cœurs ne sont-ils pas émus de ce que Dieu, déjà dans les types de l’Ancien Testament, ait relié si étroitement ces deux parties de la vérité ? Dans le Nouveau Testament également, ces deux parties se retrouvent ensemble dans la plus grande proximité. Par crainte du jugement de Dieu, les Israélites en Égypte avaient cherché refuge sous le sang de l’agneau de la « Pâque » (Exode 12), et avaient été ensuite conduits hors d’Égypte et ainsi libérés de la puissance de l’ennemi. Étant maintenant sauvés, ils devaient servir ensemble leur Dieu qui avait tout fait pour eux. Nous aussi, nous sommes sauvés, et même sauvés du jugement éternel par Christ, « notre Pâque » (1 Cor. 5:7), et par Lui nous avons été « retirés du monde mauvais actuel » (Gal. 1:4) [ou « présent siècle mauvais »].
Pierre écrit : « désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés, le pur lait intellectuel, afin que vous croissiez par lui à salut, si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon ; duquel vous approchant comme d’une pierre vivante, rejetée par les hommes mais choisie et précieuse auprès de Dieu, vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Dans l’épitre aux Hébreux, il est dit : « ...combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le [ou : offriez un culte au] Dieu vivant !» (Hébreux 9:14). Les deux passages relient le côté personnel de la rédemption et le côté collectif du culte.
Combien peu on accorde d’attention à cet enseignement aujourd’hui ! Le slogan courant est en général : « L’essentiel, c’est d’être converti ! » Ce qui se passe après est considéré comme secondaire. Vu la multiplicité des groupes chrétiens, cette idée semble plausible. Mais Dieu pense différemment. Il veut que Ses rachetés comprennent et réalisent ensemble ce qu’Il communique dans Sa Parole au sujet de l’assemblée — la communion de tous les rachetés.
La tente d’assignation de l’Ancien Testament et le temple construit plus tard par Salomon ont une signification préfigurative. Cela ressort des passages suivants du Nouveau Testament :
● En Hébreux 3:1-6, Moïse est qualifié de serviteur fidèle dans la maison de Dieu (cf. Nombres 12:7). Ceci est dit en contraste avec l’élévation et la gloire de Christ. Les mots explicatifs du v. 6 : « ... et nous sommes sa maison » montrent clairement que la maison de Dieu actuelle, contrairement à celle de l’Ancien Testament, est formée de personnes rachetées. L’assemblée est aujourd’hui la maison de Dieu (cf. 1 Tim. 3:15 ; 1 Pierre 4:17).
● Apocalypse 21:3 parle de la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d’auprès de Dieu : « Voici, l’habitation (ou : tabernacle, tente) de Dieu est avec les hommes ! ». De même que, dans le désert, la tente d’assignation était l’habitation de Dieu avec les Israélites, ainsi dans la nouvelle création, Dieu habitera dans l’assemblée comme dans une tente auprès des rachetés vivant sur la terre nouvelle.
À certains égards cependant, la tente d’assignation fait contraste plutôt qu’elle ne s’accorde avec la présente « habitation de Dieu par l’Esprit » : L’accès à Dieu n’était pas possible tant que le voile fermait le lieu Très-saint. La répétition constante des sacrifices montrait également qu’il n’y avait pas encore de vraie réconciliation de l’homme avec Dieu. À l’inverse, celui qui croit aujourd’hui au sacrifice de Christ accompli une fois pour toutes, a libre accès à Dieu (Éph. 2:11-22). L’œuvre de rédemption de Christ a donc entièrement tout changé pour ceux qui croient en Lui. Nous ne saurions trop Lui en rendre grâces.
La volonté de Dieu était et est d’habiter avec des gens rachetés (Ex. 15:13,17). L’idée principale ici est sa très haute sainteté (cf. 1 Cor. 3 ; Éph. 2 ; 1 Pierre 2). Cette pensée peut être accessoire pour beaucoup de croyants, mais non pas pour Dieu. Pour Lui, c’est si important qu’Il l’a fait exprimer dans le Cantique de la Rédemption immédiatement après la délivrance d’Israël de l’Égypte. En figure, Il l’a présenté dans le même livre que celui qui décrit la rédemption (Ex 15:13,17).
La tente d’assignation et ses éléments constitutifs ont une si grande importance qu’ils sont mentionnés encore cinq fois après la première liste allant d’Exode 25:10 à 30:38. Le nombre cinq dans l’Écriture est le nombre de la responsabilité de l’homme. Il nous rappelle que nous, en tant que chrétiens, avons aussi une responsabilité vis-à-vis de la maison de Dieu. Paul écrit en 1 Cor. 3:10 dans un contexte très semblable : « Mais que chacun considère comment il édifie dessus ».
Voici les cinq passages supplémentaires où la tente et ses différentes parties sont mentionnées :
● ch. 31:7-11, en rapport avec l’appel des artisans Betsaleël et Oholiab, que Dieu avait remplis du Saint-Esprit,
● ch. 35:11-19 à l’occasion de l’appel au peuple pour qu’il apporte les matériaux nécessaires,
● ch. 36:8 à 38:31, pour la fabrication de toutes les parties du tabernacle,
● ch. 40:1-16, où Dieu ordonne que la tente soit dressée,
● et finalement ch. 40:18-33 lors de l’érection de la tente d’assignation.
Lorsque Dieu dit à Moïse : « Ils me feront un sanctuaire pour que j’habite au milieu d’eux », Il ajouta immédiatement après : « Selon tout ce que je te montre, le modèle du tabernacle et le modèle de tous ses ustensiles, ainsi vous ferez » (Exode 25:8, 9). Selon Nombres 8:4 Moïse avait vu un « modèle » du chandelier d’or à sept branches. L’importance du fait que Dieu ait montré à Moïse le « modèle » de la tente et de toutes ses parties individuelles, est soulignée par la double répétition qui en est faite dans le Nouveau Testament. Étienne mentionne dans son discours devant le sanhédrin que Dieu avait ordonné à Moïse de faire la tente d’assignation « selon le modèle qu’il avait vu » (Actes 7:44) ; et dans l’épître aux Hébreux, il y a la citation complète du verset selon lequel il est dit à propos du chandelier d’or : « ...Prends garde à faire toutes choses selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne » (Héb. 8:5 ; Exode 25:40).
Le fait que le « modèle » ou « l’image » soit ainsi mis en avant juste au moment de la confection du chandelier d’or, a une signification particulière. Le but du chandelier était de répandre la lumière parfaite de Dieu dans le sanctuaire. Le service du sacrificateur dans le sanctuaire se déroulait à la lumière des sept lampes du chandelier d’or. Il n’y avait là aucune lumière « naturelle ». De même, aujourd’hui, seule la lumière de la Parole de Dieu (Ps 119:105) et de notre Seigneur, le Fils de Dieu (Jean 1:4), et l’éclairage du Saint-Esprit (Dan. 5:11,14) peuvent nous guider dans toutes les questions relatives à un culte agréable à Dieu. Toutes les autres « sources de lumière », comme l’intelligence et les sentiments, doivent se soumettre au « modèle » que Dieu nous a donné dans le Nouveau Testament et ne peuvent jamais être déterminants à eux seuls.
Une particularité du chandelier est l’absence de toute autre mesure que le poids de l’or. Cela nous montre combien il est important de reconnaître et de suivre le « modèle » divin biblique dans les questions concernant l’assemblée, même si nous ne trouvons ici ou là aucune prescription formelle dans la Parole de Dieu. L’intelligence spirituelle du « modèle » divin et le désir de plaire au Seigneur forment alors notre ligne directrice. L’Église est Sa maison, pas la nôtre !
Il n’y a qu’une seule autre partie de la tente d’assignation où on trouve une manière semblable de s’exprimer : Les instructions de Dieu pour l’autel d’airain des holocaustes se terminent par les mots : « ...comme il t’a été montré sur la montagne ; on le fera ainsi » (Exode 27:8). L’autel dans le parvis est à la fois une image de la croix de Christ et de la communion que nous pratiquons à la table du Seigneur (cf. Mal. 1:7 ; 1 Cor. 10:18-21 ; Héb. 10:10-14). La vérité fondamentale exprimée dans l’autel rendait cet ajout nécessaire.
Dieu n’a pas mis en place au milieu du camp d’Israël une tente toute prête et finalisée. Il a montré à Moïse le modèle céleste de la tente et de tous ses ustensiles, et les Israélites ont dû tout faire eux-mêmes selon ce modèle. C’est l’un des enseignements essentiels de cette partie de l’Écriture. Les cinq répétitions déjà mentionnées des détails de la tente sont une indication de la responsabilité des Israélites d’exécuter tout exactement comme Dieu l’avait indiqué. Il n’y avait aucune liberté de modifier, d’omettre ou d’ajouter quoi que ce soit. Ceci est souligné par les paroles de Dieu que nous citons ici encore une fois à cause de leur importance : « Selon tout ce que je te montre, le modèle du tabernacle et le modèle de tous ses ustensiles, ainsi vous ferez » (Exode 25:8,9).
Puis il est dit au ch. 26:30 à propos de l’érection du tabernacle : « Et tu dresseras le tabernacle selon son ordonnance qui t’a été montrée sur la montagne ».
En ce qui concerne l’exécution de l’ouvrage, Betsaleël, Oholiab et les hommes sages de cœur, reçurent l’ordre de faire tout ce qui avait été commandé à Moïse (31:6). Mais ce n’est pas tout, la manière d’exécuter est aussi précisée : « Ils feront selon tout ce que je t’ai commandé » (31:11). Et c’est ce qui eut lieu : « Ils firent selon tout ce que l’Éternel avait commandé » (36:1), et il est répété au ch. 38 v.22 : « ...tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse».
Enfin, lorsque la tente a été dressée et agencée, il est confirmé huit fois que tout a été fait exactement « comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse » (40:16, 19, 21, 23, 25, 27, 29, 32). Le nombre huit indique un nouveau commencement, la nouvelle création, et par cela il évoque donc aussi l’éternité : « Les choses vieilles sont passées, voici toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5:17). Si aujourd’hui dans la chrétienté, contrairement à la construction de la tente d’assignation, pas grand-chose ne se passe « comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse », cependant dans l’éternité l’assemblée sera glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais elle sera sainte et irréprochable devant Christ (cf. Éph. 5:27) !
Pour être complet, il faut ajouter que, dans la confection des vêtements sacerdotaux, il est dit dix fois en tout : « comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse » — ce qui indique également la grande responsabilité à cet égard (39:1, 5, 7, 21, 26, 29, 31, 32, 42, 43).
Quand ensuite en Exode 35, il s’agit de la réalisation pratique de la mission de Dieu confiée à Son peuple, nous sommes peut-être surpris de trouver en premier au début de ce chapitre la cinquième mention du commandement du sabbat (20:8-11 ; 23:12 ; 31:13 ; 34:21 ; 35:2,3). Cela aussi a une importance particulière dans le contexte. Il n’y a probablement aucun autre commandement qui soit si souvent répété. Pourquoi ? Parce qu’il exige l’obéissance inconditionnelle de l’homme à l’égard de Dieu, même s’il n’en voit pas la raison. Le commandement du sabbat est le seul qui n’a pas de fond éthique direct. Dieu a voulu donner du repos à Son peuple. N’a-t-il pas dit Lui-même une fois à propos de Sa maison : « C’est ici mon repos à perpétuité ; ici j’habiterai, car je l’ai désiré » (Ps 132:14) ?
Ensuite sont de nouveau introduites, comme au ch. 25, l’« offrande élevée » en entier et les libéralités volontaires du peuple pour la tente : « Moïse parla à toute l’assemblée des fils d’Israël, en disant : Voici ce que l’Éternel a commandé, disant : Prenez de ce qui est à vous, une offrande élevée pour l’Éternel ; que tout homme qui a un esprit libéral apporte l’offrande élevée de l’Éternel : de l’or, et de l’argent, et de l’airain ; et du bleu, et de la pourpre, et de l’écarlate, et du coton blanc, et du poil de chèvre ; et des peaux de bélier teintes en rouge, et des peaux de taissons [ou : lamantin], et du bois de sittim ; et de l’huile pour le luminaire, et des aromates pour l’huile de l’onction et pour l’encens des drogues odoriférantes ; et des pierres d’onyx, et des pierres à enchâsser pour l’éphod et pour le pectoral » (Exode 35:4-9).
Les éléments de l’offrande élevée parlent, de différentes manières, du Seigneur Jésus et de Son Être en sainteté et en gloire. Cela vaut la peine de les étudier.
Tous les éléments de la tente d’assignation provenaient des maisons, des familles du peuple de Dieu ! Cet aspect de la maison de Dieu mérite donc particulièrement d’être appliqué à l’assemblée locale. Elle est bien sûr l’expression, donnée par Dieu, de l’assemblée sur la terre dans son ensemble. C’est une pensée aussi simple que sérieuse qui nous est signifiée, à savoir que le caractère de l’assemblée locale est déterminé par le caractère des familles individuelles qui la composent. « Que chacun considère comment il édifie dessus » (1 Cor. 3:10).
Enfin, une liste est donnée encore une fois de tout ce qui faisait partie de la tente d’assignation, Moïse indiquant expressément qu’un « cœur sage » était nécessaire pour sa réalisation : « Et que tous les hommes intelligents parmi vous viennent, et fassent tout ce que l’Éternel a commandé : le tabernacle, sa tente, et sa couverture, ses agrafes, et ses ais, ses traverses, ses piliers et ses bases ; l’arche et ses barres, la propitiatoire, et le voile qui sert de rideau ; la table et ses barres, et tous ses ustensiles, et le pain de proposition ; et le chandelier du luminaire, et ses ustensiles, et ses lampes, et l’huile du luminaire ; et l’autel de l’encens et ses barres ; et l’huile de l’onction, et l’encens des drogues odoriférantes ; et le rideau de l’entrée, pour l’entrée du tabernacle ; l’autel de l’holocauste et la grille d’airain qui lui appartient, ses barres et tous ses ustensiles ; la cuve et son soubassement ; les tentures du parvis, ses piliers et ses bases, et le rideau de la porte du parvis, les pieux du tabernacle et les pieux du parvis et leurs cordages ; les vêtements de service pour servir dans le lieu saint, les saints vêtements pour Aaron, le sacrificateur, et les vêtements de ses fils pour exercer la sacrificature » (Exode 35:10-19).
Nous avons déjà considéré l’importance des répétitions fréquentes dans la dernière partie de l’Exode. Dieu a pris grand soin que rien ne puisse être oublié et que rien ne soit fait en s’écartant de Sa volonté. Cela exigeait de l’obéissance et un cœur sage.
Cela doit toucher nos cœurs quand nous lisons ensuite : « Et tout homme que son cœur y porta, et tous ceux qui avaient un esprit libéral, vinrent et apportèrent l’offrande élevée de l’Éternel pour l’œuvre de la tente d’assignation et pour tout son service, et pour les saints vêtements. Et les hommes vinrent avec les femmes : tout homme qui offrit une offrande tournoyée d’or à l’Éternel, tous ceux qui avaient un esprit libéral apportèrent des anneaux de nez, et des pendants d’oreille, et des anneaux, et des colliers, toutes sortes d’objets d’or ... Et toute femme intelligente fila de sa main, et apporta ce qu’elle avait filé : le bleu, et la pourpre, et l’écarlate et le fin coton ; et toutes les femmes habiles que leur cœur y porta filèrent du poil de chèvre ... Les fils d’Israël, tout homme et toute femme qui eurent un esprit libéral pour apporter pour toute l’œuvre que, par Moïse, l’Éternel avait commandé de faire, apportèrent une offrande volontaire à l’Éternel » (Exode 35:21, 22, 25, 26, 29).
Non seulement les hommes sont venus, mais aussi les femmes ! Elles avaient un esprit libéral, un cœur qui les poussait de bon gré, elles étaient sages de cœur. On peut vraiment dire que les femmes sont particulièrement mises en avant ici. Elles offrirent à Dieu leurs ornements, qui pouvaient si facilement devenir un piège pour elles, afin que Lui soit glorifié par ce moyen. Nos femmes contribuent particulièrement au caractère de nos maisons. Que les choses qui parlent de la gloire de notre Seigneur soient présentes dans nos habitations et qu’elles contribuent au caractère de nos assemblées locales !
Quand il faut dresser l’habitation de Dieu selon Ses prescriptions et pour Sa gloire, il faut l’obéissance à la Parole de Dieu et l’intelligence spirituelle et le dévouement du cœur. Que notre amour et notre dévouement aient non seulement le Seigneur Lui-même pour objet, mais aussi ce que Lui aime tant, parce que c’est ce qui Lui est le plus précieux sur la terre — c’est-à-dire l’assemblée !
« ...comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole ; afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable » (Éph. 5:25-27).