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L’APPEL D’ÉLISÉE
Philippe Laügt
Les sous-titres ont été ajoutés par Bibliquest ; ME 1983 p. 7-17
Table des matières :
1 La déception d’Élie devant le peu de réponse à son ministère
2.2 Le choix souverain de Dieu
2.3 Quelle réponse à l’appel de Dieu
«Après avoir tout surmonté, tenir ferme» (Éph. 6:13). La vie du prophète Élie offre une illustration bien remarquable de cette exhortation pressante de l’Écriture.
Au Carmel, Dieu s’est glorifié, a montré sa puissance. Le peuple tombant sur sa face, s’est écrié : «L’Éternel, c’est lui qui est Dieu» (1 Rois 18:39). Déclaration, hélas, sans lendemain. Les coeurs restent endurcis, sans repentance.
Cette scène de triomphe est bientôt suivie de circonstances où Élie va être sérieusement mis à l’épreuve. Or il n’est pas préparé, après tant d’années de lutte, à un échec de sa mission. Sa foi personnelle n’est plus à la hauteur de son témoignage. La pensée surgit et devient obsédante : «Je suis resté le seul fidèle». En effet, personne n’est sorti des rangs, quand s’approchant du peuple, il a crié, comme Moïse autrefois : «Si l’Éternel est Dieu, suivez-le» (1 Rois 18:21). Être occupé de soi, d’une manière ou d’une autre, entraîne inévitablement le déclin spirituel. Élie n’est plus sur ses gardes. Sans les ressources que Dieu met à notre disposition, nous sommes incapables de rencontrer même le plus petit émissaire de Satan. Les menaces de Jézabel ont un effet surprenant. Celui qui s’est montré pendant si longtemps un témoin fidèle, s’enfuit maintenant pour sa vie ! L’Écriture souligne ce brusque effondrement : «Il s’en alla, lui, dans le désert», et là il s’assied et demande la mort pour son âme (1 Rois 19:4). Ainsi Élie s’en va où son coeur le mène et le cours de sa carrière est interrompu. Quel avertissement pour nous !
Mais Dieu prend grand soin de son serviteur défaillant. Il envoie un ange lui apporter la nourriture indispensable pour ce long voyage où il s’est engagé, vers Horeb, la montagne de Dieu. Deux fois l’Éternel lui pose la même question, redoutable pour celui qui ne peut justifier sa position devant Dieu ! «Que fais-tu ici, Élie ?» (1 Rois 19:9 et 13). La réponse obstinée du prophète prouve son ignorance de la grâce de Dieu et montre combien peu il se connaît. Instrument remarquable de la puissance de l’Éternel, il n’avait pas encore réalisé qu’en sa chair, il n’habitait point de bien.
Mettant l’accent sur son propre zèle, il fait requête à Dieu contre Israël à deux reprises (Rom. 11:2). Comment pouvons-nous oser accuser nos frères devant Celui qui aime les siens d’un amour éternel (Jér. 31:3) ? C’est faire le travail de Satan, l’Accusateur des frères (Apoc. 12:10). Élie a perdu de vue la pensée de Dieu, il en subira les conséquences.
Le contraste est saisissant entre Élie et d’autres serviteurs, Moïse, Jérémie ou Amos, plaidant avec Dieu en faveur d’un peuple pourtant tombé très bas (Ex. 33:13 ; 34:9 ; Jér. 14:7, 20-22 ; Amos 7:2, 5). Et pourtant leur intercession n’est qu’une faible anticipation de celle de Christ. Sa perfection infinie brille au jour de sa réjection. Pas un mot de plainte ne franchit ses lèvres. Il pleure en considérant l’endurcissement de ceux qu’Il était venu sauver. Accablé d’outrages, à la croix attaché, il dira encore : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font» (Luc 23:34).
Sur l’injonction de Dieu, Élie doit maintenant retourner sur ses pas, oindre Hazaël roi sur la Syrie, Jéhu sur Israël, et Élisée pour qu’il soit prophète à sa place (1 Rois 19:15, 16). Dieu lui montre ce que nous devons tous apprendre, qu’il est, malgré les apparences, un serviteur inutile (Luc 17:10). Voilà qui met fin dans nos vies à toute prétention, à toute idée de mérite personnel. Toute vanterie est exclue (Rom. 3:27 ; 1 Cor. 1:29). L’Éternel ajoute : «Je me suis réservé en Israël sept mille hommes, tous les genoux qui n’ont pas fléchi devant Baal et toutes les bouches qui ne l’ont pas baisé» (1 Rois 19:18). Quelle révélation pour ce prophète déçu et découragé ! Dans sa souveraineté, Dieu permet qu’il y ait toujours un résidu selon l’élection de la grâce aux jours les plus sombres du christianisme comme de l’histoire d’Israël. Il est question des «autres qui sont à Thyatire» (Apoc. 2:24) ; des «quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements» (Apoc. 3:4). Prenons garde à la façon dont nous parlons de ces enfants de Dieu. Ils peuvent rester, dans de tels milieux, sans que nous comprenions pourquoi, mais Dieu connaît leur coeur ; ils sont à lui.
Devant la marée montante du mal, on hésite parfois à montrer ouvertement sa foi. Joseph d’Arimathée était disciple de Jésus, en secret toutefois, par crainte des Juifs. Comme lui Nicodème paraît, pour un temps, manquer de courage moral. Mais quand les hommes montrent toute leur haine contre Christ à la croix, ces deux hommes reçoivent l’énergie de lui rendre publiquement témoignage (Jean 19:38-42). Mais où sont donc les autres disciples, eux qui avaient vécu dans l’intimité du Seigneur, protesté avec force de leur fidélité ? Ils sont tous absents à l’heure où l’amour a le privilège insigne de l’ensevelir.
Ici, à peine Dieu a-t-il révélé à Élie l’existence des sept mille, qu’il se plait aussitôt à en manifester plusieurs. Trois au chapitre 20, dont les noms ne nous sont pas donnés (v. 13, 28, 35). Puis Naboth, qui résiste à Achab : «Que l’Éternel me garde de te donner l’héritage de mes pères» (1 Rois 21:3). Il sera lapidé à cause de sa fidélité. Michée, fils de Jimla, un autre témoin, sera mis en prison pour la même raison (1 Rois 22:8, 27).
Élie se hâte d’accomplir la mission qui le met de côté, et cette diligence montre la réalité de sa restauration. La discipline a produit des fruits rapides et complets. Une nouvelle étape va commencer pour lui, elle s’achèvera dans la gloire.
Après des années de sécheresse et de famine, il y a beaucoup d’ouvrage à Abel-Mehola. La pluie, si longtemps désirée, est tombée à la requête d’Élie. Le sol, amolli par les ondées (Ps. 65:10), se prête au labourage. Il y a promesse de prospérité matérielle. L’homme vers lequel Élie est envoyé, a été préparé par son travail journalier à la tâche difficile que Dieu veut lui confier. C’est un laboureur, il est de ceux qui doivent attendre le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’elle reçoive les pluies de la première et de la dernière saison (Jacq. 5:7). La sagesse lui est aussi nécessaire : «Le laboureur laboure-t-il tout le jour pour semer ?» demande Ésaïe. «Son Dieu le dirige dans son jugement ; il l’instruit» (És. 28:24-28) ; il apprend quand et comment semer et récolter les diverses semences. Il doit travailler premièrement, avant de jouir des fruits (2 Tim. 2:6).
Élisée n’est pas un paresseux ni un désoeuvré. Il y a de l’énergie chez cet homme, de l’humilité aussi. Les douze paires de boeufs parlent d’une aisance surprenante en des temps où le bétail manque certainement dans les étables. Élisée sait garder son rang. En se tenant avec la dernière paire de boeufs, il peut avoir ainsi les yeux sur le champ et apprécier la qualité de l’ouvrage.
Soudain Élie passe près d’Élisée et, sans une parole, jette son manteau sur lui. Le choix de Dieu et son appel s’opèrent d’une manière souveraine, absolument étrangère aux pensées de l’homme, lequel estimerait souvent celui qui en est l’objet impropre au service que Dieu, pourtant, lui confie. Plus encore, même dans le cas où un serviteur, comme Moïse ou Paul, a «de quoi avoir confiance même dans la chair» (Phil. 3:4), il est nécessaire que la mort soit d’abord appliquée à tout ce dont l’homme naturel cherche à se prévaloir, «afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous» (2 Cor. 4:7). Notre résistance à ce travail nécessaire, nous empêche trop souvent d’être un «vase à honneur, sanctifié, utile au Maître, préparé pour toute bonne oeuvre» (2 Tim. 2:21). Il peut parfois paraître difficile de discerner le service auquel nous sommes appelés. C’est souvent l’excuse pour ne rien faire. Notre coeur doit être disposé à servir le Seigneur avec humilité, et d’abord dans les petites choses (Luc 16:10). Si nous nous abandonnons entre ses mains, il nous enseignera à faire ce qui Lui plaît (Ps. 143:10).
À supposer même que dans le passé, il ait pu y avoir quelques craintes ou objections dans le coeur d’Élisée, il ne montre maintenant aucune surprise. Il est préparé intérieurement à tourner le dos à l’aisance, à la promesse de fruits terrestres. Le travail n’est pas pour lui une idole envahissante. Si nous sommes trop absorbés par les affaires de cette vie, nous entendrons difficilement le Seigneur dire : «Va». Et si nous ne reconnaissons que fort peu son autorité, nous ne sentirons pas la nécessité d’obéir, nous choisirons ce qui convient à notre propre volonté. Or quelqu’un l’a dit : «l’action d’une volonté indépendante est le principe du péché». Quant au monde, Élisée n’avait rien à gagner à suivre Élie. C’était un proscrit, dont la vie était continuellement en danger. En vérité Élisée, comme David, n’offrira pas à Dieu un sacrifice qui ne coûte rien (voir 1 Chron. 21:24).
Le Seigneur avertissait ceux qui voulaient le suivre : «Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des demeures, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête» (Matt. 8:20). Si les hommes l’appelaient Béelzébul, lui le Maître de la maison, combien plus les siens risquaient-ils de rencontrer le même opprobre (Matt. 10:25). Les disciples étaient-ils prêts à se renoncer eux-mêmes, à prendre leur croix et à Le suivre (Marc 8:34) ? Paul, lui, se réjouissait d’être devenu comme les balayures du monde, le rebut de tous, pour l’amour de Christ (1 Cor. 4:13). Chercherions-nous le bien-être et l’honneur là où le Seigneur a été rejeté ?
Un fait ressort clairement du texte inspiré. Quand Dieu revendique ses droits sur la vie d’Élisée, ce dernier lui donne une réponse rapide, de tout son coeur. S’il paraît céder un instant à ses affections naturelles, la réponse d’Élie : «Va, retourne, que t’ai-je fait» laisse Élisée devant Dieu. À lui de discerner les conséquences du geste d’Élie, à s’avancer résolument pour servir. Élie entend n’exercer aucune pression, il n’est pas de ceux qui cherchent à attirer des disciples après eux.
Alors Élisée sacrifie ses boeufs, il se sépare de ce qui était son instrument de travail et se détache de tout ce qui le lie à sa vie passée. Il se lève et s’en va après Élie, pour le servir. Ensemble, ils porteront le témoignage au milieu d’un peuple idolâtre. Élisée sera formé en secret dans cette heureuse compagnie. Rien ne le séparera plus de cet homme de Dieu. Il versera l’eau sur les mains d’Élie, lui apportant de la part de Dieu un rafraîchissement durant la dernière étape de sa vie ici-bas (2 Rois 3:11). Il n’est pas de meilleure formation pour un jeune croyant que d’accompagner un serviteur de Dieu plus âgé et plus expérimenté. Élisée sera pour Élie un véritable enfant dans la foi.
Mais encore fallait-il qu’il soit, comme Timothée, «connu à l’épreuve». Était-il fatigué de suivre un sentier de rejet ? Languissait-il après la vie de famille, la compagnie de ses amis, les plaisirs de ce monde ? En un mot, avait-il des regrets d’avoir répondu à l’appel de Dieu ? Ou bien, «oubliant les choses qui sont derrière, tendant avec effort vers celles qui sont devant», courait-il droit au but ?
C’est au moment où Dieu va enlever son serviteur Élie aux cieux dans un tourbillon qu’Élisée, après avoir été le témoin de cet enlèvement, sera manifesté comme étant un prophète. Il recevra une force nouvelle, qu’il gardera toute sa vie.
Mais d’abord, avec Élie, ils vont parcourir plusieurs étapes, de Guilgal au Jourdain. Et, durant ce voyage, ce sont les fils des prophètes qui, à deux reprises, viendront dire à Élisée : «Sais-tu qu’aujourd’hui l’Éternel va enlever ton maître d’au-dessus de ta tête ?» (2 Rois 2:3, 5). Ils seront réduits au silence : «Je le sais, moi aussi, taisez-vous». Ils avaient de la connaissance, ils savaient qu’un fait aussi extraordinaire que l’enlèvement d’Élie allait bientôt se produire. Mais leur coeur n’était pas touché et finalement ils resteront à distance, sans passer le Jourdain (2 Rois 2:7). Il est extrêmement triste de constater que beaucoup de croyants de nos jours connaissent les vérités concernant la venue du Seigneur et l’enlèvement des saints dans la gloire, mais que cette connaissance est sans effets pratiques dans leur vie.
Élisée verra aussi ses affections mises à l’épreuve, quand Élie répétera par trois fois : «Reste ici, je te prie» (2 Rois 2:2, 4, 6). Chaque fois Élisée répondra : «L’Éternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point».
Le peuple, dans sa généralité, faisait un usage particulièrement odieux des lieux que ces deux hommes de Dieu vont traverser ensemble. En apparence le culte de Dieu était conservé, mais il était mêlé à celui des idoles. Bientôt Dieu fera dire par Ésaïe : «Je ne puis supporter l’iniquité et la fête solennelle» (1:13). Amos, lui, ajoutera : «Venez à Béthel et péchez, à Guilgal, multipliez la transgression... c’est ainsi que vous aimez à faire» (Amos 4:4, 5). Avertissement sérieux pour nous aussi, à la veille du retour du Seigneur «qui mettra en lumière les choses cachées des ténèbres et qui manifestera les conseils des coeurs» (1 Cor. 4:5). Nous pouvons garder la forme de la piété et en renier, dans nos vies, la puissance.
Instruits par la Parole et le Saint Esprit de la signification profonde de ces types, nous pourrons en retenir les leçons dans la mesure où nos coeurs seront remplis de l’amour de Christ. À Guilgal, nous apprendrons ainsi que la sainteté de Dieu requiert un jugement constant de la chair (Col. 2:11 ; 3:5). Notre vieil homme a été crucifié avec Christ, nous devons mortifier la chair, même lorsqu’elle paraît innocente ou aimable.
À Béthel, nous recevrons l’assurance que sa grâce est invariable. Tout comme Jacob, Dieu nous bénit et nous garde jusqu’au bout du chemin. Et si nous devons constater que cette «maison de Dieu» est devenue, à cause de la désobéissance à la Parole, une grande maison où règne la confusion, déshonorant Christ, que faut-il faire ? «Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur» et qu’il poursuive «la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur» (2 Tim. 2:19, 22).
Jéricho, où l’ennemi cherche à maintenir des forteresses, nous rappelle le puissant secours du chef de notre salut et la victoire remportée par la foi.
Finalement le Jourdain, figure constante de la mort, barre la route aux deux voyageurs. L’arche, type de Christ l’avait traversé au temps de Josué, ouvrant la voie au peuple de Dieu. Élie prend son manteau, le plie et frappe les eaux qui se divisent. Ils passent, eux deux aussi, à sec, sur l’autre rive, en figure sur le terrain de la résurrection. Rachetés du Seigneur, avons-nous chacun réalisé que nous sommes morts et ressuscités avec Christ ? Alors si même comme Élisée il nous faut encore retourner sur une scène de ruine et de péché, ce sera pour y rendre témoignage par une vie qui puise désormais ses ressources «au-dedans du voile où Jésus est entré».
Le moment de la séparation approche. Le sentier du service et de la souffrance se termine pour Élie. Il va entrer dans la joie de son Maître. Les pas d’Élisée ont été étroitement réglés sur ceux d’Élie. On pense à l’apôtre, qui pouvait dire à Timothée à la fin de sa course : «Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience, mes persécutions, mes souffrances...» (2 Tim. 3:10). Élie déclare : «Demande ce que je ferai pour toi avant que je sois enlevé d’avec toi» (2 Rois 2:9). La réponse d’Élisée montre ce qui seul désormais a du prix pour son âme. Il ne désire pas une longue vie, des richesses ou la gloire, mais des ressources indispensables pour une vie de communion avec Dieu. «Qu’il y ait, je te prie, une double mesure de ton esprit sur moi». Ce qui ne signifie pas qu’il demande à avoir deux fois plus de dons ou de puissance qu’Élie. Le mot hébreu implique qu’il s’agit de la double portion du fils aîné (Deut. 21:17). Élie réplique : «Tu as demandé une chose difficile». Dieu seul peut donner une capacité spirituelle (2 Cor. 3:5). C’est une chose tout à fait distincte de nos capacités naturelles, physiques ou mentales. Pour obtenir une réponse à sa requête, Élisée doit voir Élie enlevé au ciel. Ce sera le secret de sa puissance, dans son service ici-bas. Cette scène présente, en mystère, le principe de la puissance pour un chrétien, savoir la contemplation de Christ dans la gloire (2 Cor. 3:18).
Élisée le voit. Il déchire en deux ses vêtements désormais inutiles : il ne doit plus les reprendre (voir 2 Cor. 5:17). Il relève le manteau d’Élie : il manifestera dorénavant sur la terre le caractère de cet homme allé au ciel. L’esprit d’Élie repose sur lui. Partout son témoignage, même silencieux, sera à la gloire de Dieu. «Je connais que c’est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement» pourra dire à son mari, la femme pieuse de Sunem (2 Rois 4:9).
Laissés sur cette terre pour représenter l’Homme glorifié, sommes-nous cette lettre de Christ, lue et connue de tous les hommes ?