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EST-CE UTILE de se CONVERTIR ?
Cher ami,
Est-ce utile de se convertir ? S'il s'agissait d'un détail, vous vous tireriez facilement d'affaire s'il s'avérait ultérieurement que vous aviez tort. Et vous seriez sur vos gardes pour la fois suivante. Mais quant à la conversion il s'agit de savoir où vous passerez l'éternité. C'est si important, qu'il vous faut être au clair à ce sujet.
Avez-vous déjà pensé à l'éternité? Je vous accorde que nous ne pourrons jamais comprendre ce qu'elle est avant d'y être. Mais il vaut bien la peine d'y penser une fois sérieusement, pour en avoir au moins une petite idée, n'est-ce pas?
Que sont dix, cinquante, quatre-vingts ou même cent ans, en face de l'éternité? N'importe-t-il pas alors de savoir où et comment nous la passerons?
Vous êtes allé pendant plus de dix ans à l'école; vous travaillez toute la journée et le soir vous étudiez encore pour améliorer votre position. Ainsi, pendant une vingtaine d'années, vous travaillez d'arrache-pied, pour gagner ensuite largement votre vie pendant une quarantaine d'années et pour vivre peut-être de votre retraite ou de vos économies pendant dix ans, ou, si vous parvenez à un âge avancé, pendant quelque vingt ans.
Que penseriez-vous de parents qui n'enverraient pas leurs enfants à l'école et ne leur feraient pas apprendre de métier, arguant: «qu'ils jouent tranquillement sans penser à l'avenir! Lorsqu'ils auront atteint l'âge de pourvoir eux-mêmes à leurs besoins, ils sauront bien se débrouiller seuls»?
Si donc vous prenez tant de peine et sacrifiez tant d'années de votre vie pour avoir de quoi vivre confortablement cinquante ou soixante ans au plus, n'êtes-vous pas inexcusable de ne pas penser à l'éternité et de ne pas vous occuper de cette question: Où passerai-je l'éternité? D'autant plus que vous ne pouvez absolument pas savoir si vous obtiendrez une bonne place, si vous ne tomberez pas malade ou ne mourrez pas avant d'y parvenir. Mais vous savez parfaitement que l'éternité est devant vous. «Il est réservé aux hommes de mourir une fois.» Cette affirmation de la Bible (Hébreux 9:27) n'a encore jamais été mise en doute, pas même par les plus grands moqueurs et les athées les plus endurcis. Ils n'osent pas y toucher: on se moquerait d'eux; car qui n'a pas encore vu la mort frapper dans son entourage?
Mais comment continue ce verset ? «et après cela le jugement». N'est-ce pas une folie impardonnable que de ne se préoccuper de rien et de laisser les choses suivre leur cours? Certes, une fois vous verrez vous-même où vous passerez l'éternité. Mais... alors il n'y aura plus moyen de changer pour toute l'éternité. «A l'endroit où l'arbre sera tombé, là il sera» (Eccl. 11:3).
Vous direz peut-être: Rien ne presse! J'ai de toute façon déjà tant à faire. Et vous ne voulez pas consacrer vos heures de détente à des sujets aussi sinistres que la mort. Vous croyez que vous aurez encore le temps de penser à ces choses lorsque vous serez un peu plus âgé, que vous aurez joui de la vie et que vous aurez davantage de loisirs.
Etes-vous sûr de vivre encore cinquante ans? ou trente ans? ou seulement dix? ou encore douze mois? douze heures même?
Et même si vous deviez vivre encore longtemps, voudriez-vous faire ce qui vous plaît tant que vous serez jeune et en bonne santé, et ne laisser à Dieu que le reste? Si vous choisissez de vivre ainsi (et que vous restiez en vie), Dieu vous acceptera-t-il encore?
Certes, «Dieu... veut que tous les hommes soient sauvés» (1 Tim. 2:4); à tous les hommes il dit: «Soyez réconciliés avec Dieu» (2 Cor. 5:20). Il a reçu le brigand de la croix et des milliers d'autres qui se sont tournés vers Lui sur leur lit de mort. J'ai connu une dame qui était âgée de quatre-vingt-cinq ans lorsqu'elle s'est convertie.
En Job 33, nous voyons que Dieu parle une fois, et deux fois à l'homme, et si celui-ci n'y prend pas garde, il «scelle l'instruction qu'il leur donne».
Lorsque le Pharaon eut refusé plusieurs fois d'obéir, Dieu endurcit son coeur, de sorte qu'il ne put plus se convertir (Exode 11:10) .
Après l'enlèvement de l'Église, Dieu enverra à tous ceux qui auront entendu l'Évangile mais qui n'auront pas cru, «une énergie d'erreur... afin que tous ceux-là soient jugés qui n'ont pas cru la vérité» (2 Thess. 2:11, 12). Dieu peut aussi agir ainsi à votre égard si vous persistez à repousser son invitation à vous convertir. «Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l'ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent; parce qu'il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l'homme qu'il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l'ayant ressuscité d'entre les morts» (Actes 17:30, 31).
Ne voulez-vous donc pas considérer la chose avec sérieux et venir maintenant à Dieu, pour Lui confesser vos péchés et Lui demander de vous recevoir?
«Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, - Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen; NOUS SUPPLIONS pour Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en Lui» (2 Cor. 5:20, 21).
«Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs»
(Héb. 4:7) !
EST-CE NÉCESSAIRE de se CONVERTIR?
Chers amis,
Vous me demandez maintenant pourquoi il faut se convertir, et qu'est-ce en fait que la conversion.
La réponse la plus simple à votre première question est celle-ci : parce que Dieu le dit ! Lorsque Dieu parle, il n'y a pas à répliquer. Nous sommes ses créatures, et comme telles, nous n'avons qu'à nous incliner et à obéir. «Toi, Ô homme, qui es-tu, qui contestes contre Dieu? La chose formée dira-t-elle à celui qui l'a formée: Pourquoi ... » (Rom. 9:20) ? Nous lisons en Actes 17:30, que «Dieu... ayant passé par-dessus les temps de l'ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent». Oui, il est parlé environ 80 fois de repentance (conversion) dans l'Ancien Testament, et environ 60 fois dans le Nouveau.
Mais Dieu nous montre aussi clairement dans sa Parole pourquoi il ordonne
aux hommes de se repentir. «Il est patient envers vous, ne voulant pas
qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance»
(2 Pierre 3:9). En Actes 17: le motif de son commandement aux hommes de se
repentir, c'est «qu'il a établi un jour auquel il doit juger
en justice la terre habitée». Le jour vient où tout homme
devra rendre compte de sa vie à son Créateur. Et Dieu, qui connaît
les hommes, dira alors, comme Juge: «Tous ont péché et n'atteignent
pas à la gloire de Dieu» (Rom. 3: 23), Voilà pourquoi Dieu
veut que l'homme se convertisse, «car cela est bon et agréable
devant notre Dieu Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés
et viennent à la connaissance de la vérité» (1
La raison fondamentale pour laquelle Dieu ordonne aux hommes de se repentir c'est que l'homme n'a pas servi son Créateur, mais qu'il est un pécheur et qu'il recevra le juste jugement de Dieu.
Terrible vérité! Bien des hommes n'y pensent pas et beaucoup même la nient. Mais sont-ils eux-mêmes persuadés de ce qu'ils disent? Est-ce qu'un homme droit peut nier qu'il fait souvent des choses mauvaises?
Plus d'une fois j'ai eu l'occasion de demander à ceux qui proclamaient hautement avoir toujours mené une vie honnête et n'avoir fait de tort à personne, si leur conscience ne leur avait jamais reproché aucune de leurs actions, de leurs paroles ou de leurs pensées. Et presque personne n'a eu l'audace de répondre que sa conscience ne l'avait jamais repris.
Un pécheur est un homme qui a péché. Il ne devient pas tel seulement après avoir fait beaucoup de choses mauvaises. Un seul péché suffit à faire d'un homme un pécheur.
Chacun peut le constater dans la vie de tous les jours. Personne ne dira: «Tel et tel n'est pas un assassin, car jusqu'à présent il n'a tué qu'une ou deux fois». Mais lorsqu'il s'agit de sa relation avec Dieu, l'homme voudrait appliquer un autre barème, parce que, sinon, il doit se condamner lui-même.
Dieu a donné à tout homme une conscience (Rom. 2:15), qui rend témoignage des choses mauvaises qu'il commet. Non pas que la conscience relève tout ce qui est mauvais. Notre conscience est influencée et façonnée par l'entourage dans lequel nous vivons. Mais elle parle toujours lorsque l'homme fait une chose estimée mauvaise par la société dans laquelle il a été élevé. Dieu a veillé à ce que tous les hommes, même ceux qui n'ont jamais entendu parler de Lui et qui ne connaissent pas sa Parole, soient avertis lorsqu'ils font consciemment ce qu'ils savent ne pas être bien, afin que tous soient amenés à réfléchir et à se convaincre qu'ils sont mauvais et coupables.
Si vous considérez votre vie, combien de péchés avez-vous
déjà commis consciemment, délibérément? Si
même cela ne nous arrivait qu'une fois par jour, cela ferait déjà
365 fois par an et 3650 fois par tranche de dix ans de notre vie. En réalité,
est-ce que cela n'a pas été beaucoup plus souvent?
Est-ce que quelqu'un qui a commis tant de péchés peut affirmer
ne pas être un pécheur? Est-ce que le Dieu juste devrait acquitter
une telle personne?
Cela ne suffit-il pas déjà amplement à vous prouver que tout homme mérite le jugement et doit confesser devant Dieu qu'il a péché contre Lui et mérite la perdition éternelle?
Une autre question. L'homme n'est-il coupable que des péchés qu'il a commis tout à fait consciemment? N'est-il pas aussi coupable lorsqu'il aurait pu savoir que sa manière d'agir n'était pas bonne? Lorsqu'une loi a été transgressée, le juge ne déclarera-t-il pas coupable même celui qui assure qu'il ne connaissait pas la loi? Il aurait pu la connaître puisqu'elle a été promulguée. D'où l'adage: «Nul n'est censé ignorer la loi! » Lors de la fixation de la peine, le juge pourra tout au plus tenir compte de ce fait, s'il est établi que le transgresseur ne connaissait pas la loi. Un avocat qui enfreindrait des dispositions précises de la loi sera puni plus sévèrement qu'un profane qui agirait de même. Cependant, dans les deux cas, le juge les déclarera coupables.
Dans la parole de Dieu il y a le même principe: «si quelqu'un a péché, et a fait, à l'égard de l'un de tous les commandements de l'Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et ne l'a pas su, il sera coupable, et portera son iniquité» (Lév. 5:17). Cela se comprend aisément. L'homme, qui, comme créature, est responsable devant son Créateur et qui devra lui rendre compte de ses actes, a-t-il le droit de décider lui-même en quoi il est coupable ou innocent? C'est inconcevable! Seul le Créateur, Celui qui a créé l'homme et lui a confié un mandat, a le droit de juger si sa créature a répondu à sa responsabilité. Dieu seul détermine ce qui est péché. Si nous voulons le savoir, il nous faut rechercher ses pensées.
La parole de Dieu est très claire à cet égard. En Genèse 1:28 et 2:15-17 nous trouvons le mandat que Dieu avait confié à l'homme. Il devait cultiver et garder le jardin d'Éden, dans la dépendance et dans l'obéissance à Dieu. Ce qui mettait cette obéissance à l'épreuve, c'était l'interdiction de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Mais qu'a fait l'homme? Dans la première occasion où il aurait pu manifester son obéissance et sa dépendance, il n'écouta pas Dieu, mais désobéit consciemment. Voilà le début. Trois mille ans plus tard, Dieu consignait dans sa Parole: «L'Éternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, qui recherche Dieu: Ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus; il n'y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul» (Ps. 14:2, 3). Et mille ans après, la parole de Dieu dit encore: «Il n'y a personne qui recherche Dieu; ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles; il n'y en a aucun qui exerce la bonté, il n'y en a pas même un seul» (Rom. 3:11, 12). Le jugement de Dieu ne peut alors s'exprimer autrement que par ces paroles: «Tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu» (Rom. 3:23).
Vous direz alors: «Nous devons bien admettre que nous faisons souvent des choses mauvaises, mais nous n'arrivons pas à concevoir qu'aucun homme n'ait jamais à aucun moment fait quelque chose de bon: il y a pourtant des personnes qui accomplissent de bonnes actions; il suffit de penser à des hommes tels que ceux qui ont consacré leur vie à aider les autres. Et puis, lorsque je mange, ou bois, ou vais à l'école, ou encore me rends à mon travail, je ne fais pourtant rien de mal».
En elles-mêmes, ces choses ne sont pas mauvaises, mais elles peuvent le devenir. Manger une pomme n'est pas mal; mais l'enfant qui mange une pomme quand sa mère le lui a défendu, est désobéissant. Nous touchons là au fond de la question: «Qu'est-ce que le péché?»
L'homme a été créé par Dieu et a reçu pour mandat de le servir. Tout ce que l'homme fait en contradiction avec la position et la tâche que Dieu lui a données, est péché. Nous trouvons ce principe en 1 Jean 3: 4: «Le péché est l'iniquité [une marche sans loi] ». Tout acte dans lequel l'homme ne tient pas compte de l'autorité de Dieu sur sa créature, est péché. Et encore: «Tout ce qui n'est pas sur le principe de la foi est péché» (Rom. 14:23).
Que découvrons-nous dans notre vie pratique ? Lesquels de nos actes, de nos paroles, de nos pensées ont eu leur source dans l'obéissance à Dieu et ont été la réponse à cette question: «Seigneur, que veux-tu que je fasse?» Ne sommes-nous pas amenés à la conclusion que tout ce que nous avons fait est péché ? Et quand on ne tient pas compte de Dieu, on s'éloigne toujours plus de lui.
C'est là aussi ce que dit la parole de Dieu: «Il n'y en a aucun qui exerce la bonté, il n'y en a pas même un seul» (Rom. 3:12).
«Toute l'imagination des pensées de son coeur» n'est «que méchanceté en tout temps» (Gen. 6:5). C'est la raison pour laquelle le Dieu juste doit juger tous les hommes. C'est la raison pour laquelle le Dieu miséricordieux appelle tous les hommes à se convertir, parce qu'il veut les sauver du terrible jugement qui les attend.
D'après 1 Thessaloniciens 1:9 on peut dire que l'idée de «se tourner» (faire demi-tour) se trouve comprise dans ce mot. Jusque-là les Thessaloniciens avaient eu leur vie centrée sur les idoles. Maintenant ils s'étaient «tournés», détournés des idoles et tournés vers Dieu. Des passages tels que Actes 2:37, 38; 17:30, 31; Apocalypse 9:20, 21; etc., font voir qu'à cette pensée est liée celle d'un jugement de soi-même, d'une condamnation de sa vie et de ses actes, et cela devant Dieu.
Nous pouvons dire que se convertir, c'est s'approcher de Dieu, pour se juger devant Lui, en confessant ne pas avoir vécu dans la soumission à Dieu, et avoir eu par là une vie mauvaise et coupable. Cela implique que nous en sommes affligés.
Si le mot «conversion» n'est pas facile à expliquer, il ne présente pourtant aucune difficulté pour celui qui est venu dans la lumière de Dieu et a reconnu ce qu'il est devant Dieu, et le jugement qu'il mérite. Dieu regarde au coeur, à la conscience et non pas à l'intelligence. Le publicain disait seulement: «Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur!» Mais Dieu qui sonde les coeurs et qui discerne les pensées et les intentions du coeur (Héb. 4:12) savait ce que renfermaient ces paroles.
Il ne s'agit pas de simplement prononcer certains mots. Ce ne sont pas les mots prononcés, mais c'est l'état de coeur dans lequel nous venons à Dieu qui détermine s'il y a eu «conversion». Et maintenant, je vous demande: êtes-vous convertis? Etes-vous venus à Dieu avec vos péchés, votre culpabilité, Lui confessant votre état de perdition ?
Oh! n'attendez pas; faites-le aujourd'hui. Demain sera peut-être
trop tard!
H.L.H.