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«Oui, je viens bientôt»
Briem Christian [ajouts bibliquest entre crochets]
Gottes kostbare Gedanken, p297-310
1 Christ — La racine et la postérité de David
1.1 [«Moi, Jésus» : Dignité de Celui qui parle]
1.2 [Racine et postérité de David]
2.1 [Une relation spécifique à l’Assemblée]
2.2 [2 Pierre 1:19 : une lumière que fait naître l’espérance du retour du Seigneur]
2.3 [Apoc. 2:28 : Celui qui vient avant le jour]
2.4 [Apoc. 22:16 : La beauté céleste du Seigneur glorifié]
3.1 [Apoc. 22:17a — L’Esprit et l’épouse disent : Viens !]
3.2 [Apoc. 22:17b — Que celui qui entend, dise : Viens !]
3.3 [Apoc. 22:17c — Que celui qui a soif vienne, Que celui qui veut prenne de l’eau de la vie]
4.1 [Apoc. 22:7,12 — «Je viens bientôt» en rapport avec la prophétie]
4.3 [Apoc. 22:20b — La réponse du cœur de Jean. Un exemple et une prière]
4.4 [Apoc. 22:21 — L’encouragement du dernier verset de la Bible]
Nous voulons aujourd'hui nous tourner vers la dernière page de la Bible, vers cette section qui contient les dernières paroles du Seigneur Jésus. Le livre de l’Apocalypse offre en effet une multitude d’événements prophétiques, dont certains s’étendent jusque dans l’éternité. C’est la «révélation de Jésus-Christ, que Dieu Lui a donnée pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt» (Apoc. 1:1).
La partie proprement prophétique du livre s’achève avec le v. 5 du ch. 22. Ce qui suit, comme une sorte de supplément annexe, sont des avertissements et des encouragements pour ceux qui sont encore sur la terre, mais pour lesquels toutes ces vastes communications sont valables.
La particularité de cet «annexe» est que la personne de Jésus apparaît devant nous de manière soudaine, inattendue et directe. Il se présente à nos regards sous la forme d’un «Moi, Jésus» unique en son genre et sans précédent.
«Moi, Jésus, j’ai envoyé Mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin» (Apoc. 22:16).
Dans le texte original, le «Je» est accentué en « Moi, je », de même que dans la deuxième phrase du verset. Ce «moi, Jésus» est encore plus proche de la réponse du Seigneur glorifié à la question de Saul «Qui es-tu, Seigneur ?», lorsqu’Il a répondu : «Je suis Jésus, que tu persécutes» (Actes 9:5).
Quelle dignité se dégage de ces simples mots «Moi, Jésus», par lesquels le Seigneur se donne à connaître à la fin de l’Apocalypse. «Moi» — c’est la Personne la plus élevée qui parle. En tant que «Jésus», Il était certes largement méprisé et méconnu sur la terre — «Jésus de Nazareth». Mais c’est devant ce nom de «Jésus» qu’un jour se ploiera tout genou des êtres célestes, terrestres et infernaux, et que toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2:10). «Moi, Jésus» — oh, c’est mon Seigneur et Sauveur, Celui que je connais et que j’aime, et qui me parle maintenant pour la dernière fois !
«Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées». Par «ces choses», Il entend tout le contenu du livre. Rien ne doit en être perdu. L’instrument de transmission des paroles de la prophétie entre Jésus et Jean était un ange. Mais le Seigneur ajoute à la fin quelques mots personnels. C’est Lui qui a ouvert le livre de l’Apocalypse avec les paroles d’introduction citées plus haut (1:1), c’est aussi Lui seul qui est compétent pour le fermer — avec des paroles de Sa bouche qui font battre notre cœur plus fort.
Le témoignage que le Seigneur rend de Lui-même est double : «Moi, Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin». Le premier trait de caractère est en rapport avec Israël. En tant qu’homme, le Seigneur est issu de «la maison et de la famille de David» (Luc 2:4). C’est l’une des conditions préalables pour qu’Il puisse un jour régner sur la terre en puissance et en gloire. Pour être le «Roi des Juifs», Il devait être, selon la promesse, fils de David (Actes 13:23). C’est pourquoi, à Sa naissance, les mages L’ont cherché en tant que «Roi des Juifs» : «Où est le Roi des Juifs qui a été mis au monde ?» (Matt. 2:2). Lors de Sa mort, c’était aussi le contenu de l’inscription d’accusation que Pilate plaça au-dessus de la tête du crucifié : «Or, il était écrit : Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs» (Jean 19:19). Mais quelle perspective consolante ! Un jour, ce que Dieu a promis à la fille de Jérusalem se réalisera : «Voici, ton Roi vient à toi : Il est juste et ayant le salut» (Zach. 9:9).
Mais nous avons ensuite le côté encore plus grand, le côté divin : en tant que Dieu, Il est aussi la racine, l’origine de cette lignée (ou postérité) et de toutes les promesses qui lui ont été faites. Il n’est pas seulement le fils de David, mais aussi le Seigneur de David, comme Il le rappelait à la conscience des sadducéens en citant David dans le psaume 110 (Luc 20:41-44). Combien il est encourageant de trouver en Christ la source de tout ce qui est bon dans le ciel et sur la terre !
Oui, et ensuite le Seigneur parle de Lui-même comme «l’étoile brillante du matin». Il quitte ainsi le terrain juif pour entrer sur le terrain chrétien. C’est réjouissant à voir. Pour Israël, Il se lèvera un jour comme le «soleil de justice» ayant la guérison dans ses ailes (Mal. 4:2). Mais pour l’Assemblée (l’Église), il se présente comme «l’étoile brillante du matin». Il indique ainsi une relation particulière qui n’est offerte qu’à l’Assemblée (Église) — une relation et une part qui existent déjà aujourd’hui et dont on peut jouir.
En ce qui concerne l’image (symbole) en tant que telle : l’étoile du matin (planète Vénus) apparaît dans le ciel lorsqu’il fait encore nuit, avant le lever du soleil, mais après un court crépuscule du matin. Au sens figuré, cela signifie qu’avant que le Seigneur Jésus vienne sur la terre en grande puissance et en gloire pour établir Son règne de paix, Il apparaîtra à Son épouse comme une étoile du matin brillante et prendra cette épouse avec Lui dans la gloire par l’enlèvement (1 Thes. 4:16-17 ; 1 Cor. 15:51-52 ; 1 Jean 3:2). Le monde sera alors encore dans la nuit et dans le sommeil, comme maintenant : «Car ceux qui dorment, dorment la nuit ...» (1 Thes. 5:7).
Le Nouveau Testament parle trois fois de «l’étoile du matin». La première fois cette expression apparaît dans la deuxième épître de Pierre. Après avoir souligné l’importance de faire attention à la lumière de la parole prophétique, l’apôtre ajoute : « … jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et que l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs» (2 Pierre 1:19). Il y a donc une autre lumière, celle de «l’étoile du matin» (grec «phosphoros» = «porteur de lumière» — la désignation habituelle de l’étoile du matin). Pierre fait ici une brève allusion à la venue du Seigneur pour enlever les croyants. Il dit en quelque sorte : «Prophétiser, c’est bien, mais il y a mieux : le Seigneur Jésus Lui-même viendra». Il est Lui-même l’objet de nos cœurs, et Sa venue pour nous est notre bienheureuse espérance. Et quelle lumière l’espérance de Son retour fait naître en nous ! Combien par cela tout est reconnu sous son vrai caractère ! Le monde dort encore, mais nous, nous jouissons de Lui, nous Le connaissons avant de Le voir. Et si nous attendons avec foi l’arrivée de notre bon Seigneur, et que nous Le désirons ardemment, alors l’étoile du matin s’est effectivement levée dans nos cœurs.
Dans les deux autres occurrences de l’expression dans l’Apocalypse, une autre tournure linguistique est utilisée : ‘l’étoile, la matinale’. Contrairement à Pierre, il n’est donc pas fait référence ici au caractère du porteur de lumière, mais au moment de l’apparition de l’étoile. Quand le Seigneur Jésus promet au vainqueur de Thyatire « Je te donnerai l’étoile du matin » (Apoc. 2:28), cela signifie qu’il possédera et fera l’expérience de Christ comme Celui qui vient avant le jour.
Pour la troisième et dernière fois, nous rencontrons l’«étoile du matin» en Apocalypse 22 : «Moi, Je suis... l’étoile brillante du matin» (v. 16). C’est ainsi que le Seigneur glorifié se présente à Son Assemblée — dans Sa beauté céleste. Cela n’est-il pas de nature à attirer nos cœurs ? Le Seigneur, en tant qu’«étoile du matin», ne veut-Il pas nous rappeler que le temps d’attente est bientôt terminé, que nous Le verrons bientôt tel qu’Il est ? Lui-même attend le moment où Il prendra Son épouse auprès de Lui et où elle se présentera à Lui glorifiée. Nous voyons cela préfiguré de manière touchante en Isaac et Rébecca (Gen. 24). L’épouse était en route à travers le désert pour rejoindre son époux. «J’irai», avait-elle dit. Isaac, lui, l’attendait dans les champs à la tombée de la nuit. C’est donc lui aussi qui, le premier, «leva les yeux» (Gen. 24:63) et vit la troupe arriver. Puis, Rébecca leva les yeux (Gen. 24:64) et... «vit Isaac».
Si le Seigneur ajoute encore le qualificatif (le trait de caractère) «brillante» à «l’étoile du matin», c’est peut-être pour montrer que plus la nuit est froide, plus l’étoile rayonne de sa lumière. C’est un bienheureux privilège d’attendre notre Seigneur et Sauveur au milieu des ténèbres et de la froideur de ce monde. L’«étoile du matin» nous rappelle que nous devons être des veilleurs — des veilleurs dans la nuit.
La présentation du Seigneur comme l’étoile du matin a des effets bénis décrits au verset suivant. Il faut noter qu’au v. 17, nous n’avons plus la voix directe du Seigneur Jésus, mais celle de l’Esprit de Dieu. Ce n’est qu’au v. 18 que nous entendons à nouveau directement le Seigneur : «Moi, je rends témoignage ...».
Le premier résultat est celui-ci : «L’Esprit et l’épouse disent : Viens !» (Apoc. 22:17a). Il n’est pas dit : «L’Esprit dans l’épouse...», mais : «L’Esprit et l’épouse disent : Viens !» C’est-à-dire que les deux s’unissent dans l’appel : «Viens !» Il est au plus haut point réjouissant d’apprendre que le Saint Esprit Lui-même dit au Seigneur Jésus : «Viens !» Mais ensuite, Il conduit aussi le cœur de l’épouse à désirer ardemment la venue de Jésus. Le fait que le Saint Esprit participe de cette manière à nos sentiments et s’y joint, est en effet une vérité consolante. En Romains 8, l’Esprit admet notre faiblesse et prend soin de nous par des soupirs inexprimables (Rom. 8:26). Cela concerne le voyage dans le désert. Mais ici, Il éveille l’inclination de l’épouse vers son époux là-haut et la conduit à attendre Sa venue.
L’attente du Seigneur est entièrement une affaire de cœur. Christ est le trésor de l’épouse, ce qui se traduit par l’appel «Viens !»; «car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur» (Matt. 6:21). Lorsqu’elle entend parler de Lui comme de l’étoile du matin, elle ne peut s’empêcher d’appeler aussitôt : «Viens !» Elle ne dit cependant pas : «Viens bientôt !» Cela ne lui conviendrait pas. Elle peut et doit le désirer, mais sa part est de L’attendre avec patience, à quelque moment que soit qu’Il vienne. Son intention bénie est effectivement de venir bientôt, — intention sur laquelle Il est amené à parler trois fois dans notre seul chapitre. Nous y reviendrons plus en détail dans un instant.
Les effets de ce que le Seigneur Jésus se présente comme l’étoile du matin s’étendent, outre à l’épouse, à un autre groupe de personnes : «Viens !» (Apoc. 22:17b). L’attitude normale de l’épouse est d’attendre son époux et d’appeler : «Viens !» Mais il peut y avoir des croyants qui, par manque d’enseignement, ne sont pas sûrs de ce qui leur arrivera quand le Seigneur viendra. Ils n’ont peut-être jamais été au clair sur l’enlèvement, et n’ont pas encore saisi la différence entre la venue du Seigneur pour nous et la venue avec nous. Mais ils aiment le Sauveur, et Le connaissent comme le Bon Berger. Ils n’ont donc aucune raison d’avoir peur. Ils doivent seulement, eux aussi, crier «Viens» lorsqu’ils entendent parler de «l’étoile du matin». C’est ce que l’Esprit de Dieu demande à chacun d’eux personnellement. Car ils n’ont vraiment rien à craindre de la venue du Seigneur Jésus, mais plutôt infiniment à gagner. Quelle grâce et quel amour se dégagent de ces paroles : «Et que celui qui entend dise : Viens !» Combien elles sont appropriées pour affermir et consoler les cœurs des Siens, quel que soit le manque de connaissance !
Pour deux autres groupes encore, des conséquences de la venue prochaine du Seigneur sont tirées : «Que celui qui a soif vienne ; et que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie» (Apoc. 22:17c). Le fait qu’ils ne soient pas invités à dire «Viens !» montre clairement qu’il s’agit de pécheurs qui ont eux-mêmes besoin de venir à Jésus. En conséquence, l’Esprit de Dieu suscite dans l’Assemblée (Église) le désir de les inviter : «Et que celui qui a soif, vienne». L’Assemblée ne peut pas dire : «Qu’il vienne à moi». Seul le Sauveur des pécheurs pouvait et peut parler ainsi (Matt. 11:28 ; Jean 7:37). Pourtant elle a elle-même fait l’expérience de la grâce de Dieu, et est maintenant animée du désir d’appeler les autres à Lui.
Ce qui est frappant, c’est la fréquence du mot «venir» dans les versets de la fin de la Parole de Dieu ! C’est un mot très précieux qui, comme quelqu’un l’a établi, apparaît environ 1900 fois dans l’Écriture Sainte sous ses différentes formes verbales. Si le lecteur de la Bible y prête un peu attention, il sera surpris du nombre de passages où le mot «venir» est associé à des bénédictions inestimables. Le fait que, dans l’avant-dernier verset du livre de Dieu, le mot apparaisse encore deux fois très près l’une de l’autre, souligne cela de manière très claire.
Ceux qui ont soif, sont des personnes qui ne sont pas encore sauvées, mais dans lesquelles l’Esprit a déjà pu produire la soif de choses meilleures, de choses éternelles. L’autre groupe — «ceux qui veulent» — ne sont pas aussi avancés. Pourtant, pour eux aussi, «l’eau de la vie» est prête, si seulement ils veulent la prendre, et cela gratuitement (cf. aussi Ésaïe 55:1). Pensons-y : C’est la dernière invitation au salut dans la Bible adressé aux pécheurs perdus ! Aujourd’hui encore, il est dit : «Celui qui veut». Un jour, tous ceux qui n’auront pas voulu se retrouveront dans l’étang de feu.
Après des avertissements extrêmement solennels adressés à ceux qui ajoutent ou ôtent quelque chose aux «paroles de la prophétie de ce livre» (Apoc. 22:18,19), les dernières paroles de la bouche du Seigneur nous sont transmises presque tout à la fin de l’Écriture sainte :
«Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt» (Apoc. 22:20a).
L’assurance du Seigneur «Je viens bientôt» est une parole pleine de consolation et d’encouragement. Par deux fois déjà dans ce chapitre, Il l’avait exprimée, dans un contexte différent chaque fois. Au v. 7, il s’agissait, comme le contexte le montre, du résidu juif pieux des derniers jours, au temps de la tribulation. La venue du Seigneur en délivrance lui est présentée comme une espérance vivifiante. Il en va autrement au v. 12. Ici, la parole de promesse est en rapport avec la récompense et la venue du Seigneur pour le jugement des vivants.
Quand nous arrivons maintenant au v. 20, nous remarquons qu’il n’y a aucune référence à des prophéties, que ce soit pour annoncer une délivrance ou un jugement. La prophétie concerne la terre et plus particulièrement les Juifs. Mais le Seigneur Jésus ne parle plus de cela. Il assure à Son épouse, comme un dernier testament : «Oui, je viens bientôt». Le «Oui» renforce, exprime une certitude absolue à l’égard de ce qui est dit. Et même si deux mille ans se sont écoulés depuis Ses dernières paroles — Il n’a plus parlé entre temps —, l’Époux les honorera absolument. Il n’enverra pas d’ange, mais viendra Lui-même, comme Il l’avait dit auparavant : «Et si je m’en vais... je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous vous soyez aussi» (Jean 14:3).
Bienheureuse espérance ! Ah, qu’elle nous remplisse davantage ! Le Seigneur est proche. Il y a longtemps que le cri de minuit «Voici l’Époux !» est passé. Les quelques jours qui nous séparent de Sa venue peuvent nous mettre à l’épreuve de diverses manières, et nous apporter beaucoup de souffrance et de détresse. Mais quand le Seigneur Jésus viendra, tout cela sera terminé, et Il nous conduira au bonheur éternel. Ainsi, chers amis, fortifions-nous les uns les autres, et encourageons-nous en nous rappelant qu’Il a dit comme Ses dernières paroles :
«Oui, Je viens bientôt».
Dès que l’apôtre Jean, âgé, prononce ces paroles d’adieu de Son Seigneur, il Lui donne la réponse avec un cœur heureux : «Amen ; viens, Seigneur Jésus !». Déjà au ch. 1, lorsqu’il était question de la venue du Seigneur «sur les nuées» — et que tout œil le verrait —, il avait répondu spontanément par un «oui, amen» (Apoc. 1:7). Ici, c’est l’«Amen» par lequel Jean se soumet joyeusement à la volonté et à l’intention du Seigneur et exprime son intime communion avec Lui. N’est-ce pas justement ce que son cœur désirait si ardemment ? D’où son «Amen» immédiat — «ainsi soit-il».
Nous pouvons considérer la réponse personnelle de Jean comme un exemple qui nous est donné. Il parle, pour ainsi dire, en représentant de l’Assemblée. Si telle est la position ou l’attitude du Seigneur à notre égard : «Oui, je viens bientôt», alors notre attitude à Son égard devrait être la suivante : «Amen ; viens, Seigneur Jésus».
Il faut noter que la réponse de l’apôtre est une prière, la dernière prière de l’Écriture sainte. Elle est adressée au Seigneur Jésus et ne se compose que de ces quelques mots, mais des mots si importants, qui donnent une expression au désir ardent à l’égard du Seigneur Lui-même. À mesure que le Sauveur remplira et possédera nos cœurs, cette prière viendra aussi sur nos lèvres.
Dans le temps qui reste jusqu’à Sa venue prochaine, il y a pour nous l’encouragement du dernier verset de la Bible : «Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints». Dieu pense à «tous les saints», et c’est l’effort du Saint Esprit qu’eux tous fassent l’expérience de la grâce de notre Seigneur Jésus Christ et qu’ils en jouissent. Que nos jours soient clairs ou sombres, Sa grâce demeure, et elle nous portera jusqu’au but glorieux.