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Esclaves — Serviteurs

 

 

et autres termes bibliques voisins : ministres, diacres, huissiers, administrateurs, services et serviteurs selon plusieurs sens

 

Briem Christian (ajouts bibliquest entre crochets ; des détails de traduction de la Bible sont aussi ajoutés)

Traduit de l’allemand de Antworten auf Fragen zu Biblischen Themen, p.460

 

1        [Un changement de mots en Matt. 22]

2        doúlos

3        diákonos

4        pais

5        hyperétes [Assistant, huissier]

6        therápon [Hébreux 3]

7        leitourgós

7.1      [Romains 13]

7.2      [Hébreux 8]

7.3      [Romains 15]

7.4      [Philippiens 2]

 

 

 

Pour désigner les esclaves de Dieu et serviteurs du Seigneur, on trouve dans le Nouveau Testament toute une série d’expressions auxquelles nous voulons prêter attention dans l’ordre.

 

1        [Un changement de mots en Matt. 22]

Dans la parabole du «Roi qui fit des noces pour son fils» (Matt. 22), le Seigneur Jésus utilise deux de ces expressions, et il est instructif de comprendre pourquoi le Seigneur change d’expression au cours de la parabole. Dans la première partie de la parabole, où il est question d’envoyer les serviteurs pour appeler les invités aux noces, Il parle des esclaves du Roi et dit :

«Il envoya ses esclaves pour convier les invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres esclaves... Et ces esclaves-là, étant sortis, s’n allèrent par les chemins» (Matt. 22:3,4,10).

Mais lorsqu’il s’agit de l’exécution du jugement sur celui qui se trouvait parmi les invités sans vêtement de noces, le Seigneur la décrit par ces paroles :

«Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le, pieds et mains, emportez-le et jetez-le dans les ténèbres du dehors» (Matt. 22:13).

Pourquoi le Seigneur change-t-il le terme de ‘serviteur’ en celui ‘d’esclave’ dans cette parabole ? Certainement parce qu’Il veut faire comprendre que ceux auxquels est confié le message de la grâce, ne sont pas utilisés pour exécuter le jugement. Par le terme « serviteurs », Il fait manifestement référence à des anges, qui sont toujours les exécuteurs du jugement, comme on peut également le voir en Matt. 13 et dans l’Apocalypse. L’importance ici ne réside donc pas tant dans les mots eux-mêmes que plutôt dans le changement des mots utilisés.

 

2        doúlos

Intéressons-nous maintenant aux expressions elles-mêmes. Le mot grec pour ‘esclave’ est ‘doúlos’, qui signifie ‘esclave, valet, serviteur’ et qui est dérivé du verbe ‘doulóo’ = ‘asservir, réduire en esclavage’. En 1 Corinthiens 9:19, ce verbe est traduit par ‘asservir’. doúlos’ = « esclave, valet » indique donc la relation du serviteur vis-à-vis de son maître, auquel il est entièrement soumis.

Paul aimait se qualifier d’esclave de Jésus Christ (Rom. 1:1) et d’esclave de Dieu (Tite 1:1). En Galates 1:10, il dit : «Si je voulais encore complaire aux hommes, je ne serais pas esclave (doúlos) de Christ». Il appelle également Epaphras un esclave, esclave du christ Jésus (Col. 4:12), et en Éphésiens 6:6, il exhorte ceux qui étaient littéralement des esclaves ou serfs (cf. Éph. 6:8) à servir leurs maîtres terrestres non pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais comme esclaves (doúlos) de Christ. Outre Jacques et Jude (Jacq. 1:1 ; Jude 1), Pierre aussi se dit esclave de Jésus Christ (2 Pierre 1:1), et dans sa première lettre, il nous exhorte tous à nous montrer esclaves de Dieu (2:16). En fait, quel privilège d’être un esclave de Dieu, un esclave de Jésus Christ !

 

3        diákonos

Le deuxième mot est ‘diákonos’ = ‘serviteur’ (cf diacre). Il est dérivé d’un mot qui signifie ‘se hâter’. La différence de sens entre ‘doúlos’ et ‘diákonos’ est ainsi tout à fait claire : le premier mot met l’accent sur la relation de dépendance et la soumission du ‘doúlos’ au maître ; le second met en avant l’idée de servir en faveur de quelqu’un et considère le serviteur en relation avec son œuvre.

Ce mot ‘serviteur’ est utilisé de manière spirituelle dans le Nouveau Testament dans une multitude de relations que nous ne pouvons qu’évoquer ici. Ainsi, en Romains 15:8, Christ Lui-même est appelé « serviteur de la circoncision ». Le Seigneur Jésus n’est pas venu pour être servi, mais pour servir (diakonéo) et donner Sa vie en rançon pour beaucoup (Matt. 20:28). Lui, le grand serviteur, veut que Ses disciples soient animés du même esprit, et qu’ils soient les serviteurs les uns des autres (Matt. 20:26) : «Le plus grand parmi vous sera votre serviteur» (Matt. 23:11).

Ensuite, les serviteurs du Seigneur sont également désignés par cette belle expression : ceux qui prêchent la Parole et annoncent l’Évangile. «Qui donc est Apollos, et qui est Paul ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru» (1 Cor. 3:5). L’apôtre Paul s’est toujours efforcé de ne donner aucun scandale en aucune affaire, «afin que le service ne soit pas blâmé, mais qu’en toutes choses nous nous recommandions comme serviteurs de Dieu» (2 Cor. 6:3.4). En Colossiens 1, Paul décrit les deux sphères du ministère (service) qui lui était confié par les expressions ‘serviteur de l’Évangile’ (Col. 1:23) et ‘serviteur de l’assemblée’ (Col. 1:25). Timothée aussi serait un bon serviteur du Christ Jésus s’il présentait aux frères les enseignements de l’apôtre (1 Tim. 4:6). D’ailleurs, le Seigneur Jésus désigne tous ceux qui Le suivent comme étant Ses serviteurs : ils seraient là où Lui, le Seigneur, se trouve (Jean 12:26).

En 1 Timothée 3, à partir du verset 8, le terme ‘serviteurs’ est appliqué aux frères qui revêtaient une fonction dans l’assemblée locale. Leur ministère (service) portait davantage sur des choses extérieures plutôt que sur la prédication de la Parole ; et même si les frères mentionnés en Actes 6 ne sont pas appelés serviteurs ou diacres, ils étaient occupés à «servir aux tables». Dans la salutation de l’apôtre au début de l’épître aux Philippiens, ce groupe de diacres est clairement distingué des ‘saints’ d’une part et des ‘anciens’ d’autre part. En Matthieu 22:13, les anges sont appelés serviteurs. Ils sont des serviteurs de la providence de Dieu. En Matthieu 13, le Seigneur Jésus les appelle aussi ‘moissonneurs’.

Enfin, en Romains 16, 1, nous avons un bel exemple où une sœur, Phoebé, est appelée servante de l’assemblée qui est à Cenchrée. Cela ne signifie évidemment pas qu’elle y prêchait publiquement. Le v. 2 indique clairement que son service était de nature extérieure : elle avait été une aide à beaucoup, y compris l’apôtre Paul lui-même. Quel beau service aussi pour des sœurs ! D’une manière générale, des passages comme Romains 12:7 et 1 Pierre 4:11 montrent que le ‘service’ ne signifie pas toujours le service de la parole (Actes 6:4), mais qu’il s’en distingue carrément.

 

Après avoir étudié les deux principales expressions utilisées dans l’Écriture pour désigner les serviteurs de Dieu et du Seigneur (doúlos, diákonos), nous allons maintenant aborder d’autres termes.

 

4        pais

Dans le langage courant, le terme ‘pais’ désigne un enfant, un garçon, un jeune homme, un garçon de courses. Par exemple, ce mot est utilisé pour désigner le serviteur du centurion de Capernaüm (Matt. 8:6,8,13 ; Luc 7:7). Ici, cette expression exprime sans aucun doute une certaine relation de confiance. Cependant, les gens de la cour d’un souverain, comme en Matthieu 14:2 les ‘serviteurs’ d’Hérode, sont également appelés de cette manière. Mais pour désigner un serviteur de Dieu, ‘pais’ n’apparaît que huit fois dans le Nouveau Testament, une fois pour Israël (Luc 1:54), deux fois pour David (Luc 1:69 ; Actes 4:25). Les cinq autres occurrences se rapportent au Seigneur Jésus, le vrai et parfait serviteur de Dieu.

«Voici mon serviteur (pais) que j’ai choisi, mon bien-aimé, celui en qui mon âme a trouvé son plaisir» (Matt. 12:18).

«Le Dieu d’Abraham et d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié Son serviteur (pais) Jésus» (Actes 3:13 ; voir aussi v. 26).

«Car en effet dans cette ville, contre ton saint serviteur (pais) Jésus, que tu as oint, se sont assemblés aussi bien Hérode que Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d’Israël» (Actes 4:27 ; voir aussi v. 30).

 

Même s’il a plu au Seigneur Jésus, le Seigneur de gloire, d’occuper, par une grâce ineffable, la position de serviteur de Dieu, le Saint Esprit veille jalousement sur la gloire de Sa personne : jamais Il n’est appelé ‘esclave’ (doúlos) de Dieu. Paul et d’autres apôtres peuvent porter ce titre à juste titre — et ils aimaient se qualifier d’esclaves de Jésus Christ’ — mais le Seigneur Jésus, aussi bas qu’Il se soit abaissé, n’est jamais un ‘doúlos’, un esclave de Dieu.

 

5        hyperétes [Assistant, huissier]

Le mot ‘hyperétes’ désigne à l’origine quelqu’un qui est ‘sous le gouvernail’. Il exprime donc une position subalterne et désigne l’assistant, le serviteur qui est sous la main d’un maître, d’une personne de rang supérieur. Celui qui ‘était de service’ à la synagogue (Luc 4:20), les huissiers du palais du souverain sacrificateur (Matt. 26:58 ; Marc 14:54) et les serviteurs (huissiers) des pharisiens et des principaux sacrificateur (Jean 7:32 ; 19:6) sont appelés ainsi. Mais le Seigneur Jésus donne aussi ce nom à Ses disciples :

 

«Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs (hyperétes) auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici» (Jean 18:36).

 

Quelle belle expression aussi que celle de ‘ministres (ou : serviteurs, hyperétes) de la Parole’ en Luc 1:2 : ces hommes étaient soumis, dans leur ministère, à l’autorité de la Parole de Dieu ! Cela devrait en effet caractériser tous les serviteurs du Seigneur. De même, le Seigneur Jésus glorifié était apparu à Saul pour le désigner comme serviteur (hyperétes) et témoin (Actes 26:16) ; et en 1 Corinthiens 4:1, l’apôtre Paul se désigne, lui et ses collaborateurs, également par ce mot : «qu’on nous tienne pour des serviteurs (hyperétes) de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu».

 

6        therápon [Hébreux 3]

Le mot ‘therápon’ n’apparaît qu’une seule fois dans le Nouveau Testament, en Hébreux 3:5,6 :

 

«Et Moïse a bien été fidèle comme ministre (therápon) dans toute sa maison — en témoignage de ce qui devait être dit par la suite — mais Christ, comme Fils, sur Sa maison ; et nous sommes Sa maison».

 

Le mot principal ‘therápon’ = ‘serviteur’ est dérivé du verbe ‘therapeúo’, qui signifie ‘servir, être au service, traiter amicalement, soigner, guérir’. Contrairement à ‘doúlos’ = ‘esclave’, le mot ‘therápon’ = ‘serviteur’ implique une certaine liberté et dignité de service. Cependant, le point dont il est question ici est de présenter la différence entre Moïse et le Seigneur Jésus. Même si la dignité de Moïse était grande, il n’était qu’un serviteur dans la maison de Dieu, tandis que le Seigneur Jésus est Fils, Fils sur sa maison. Lorsque le soleil se lève, même les étoiles les plus brillantes pâlissent.

 

Nous avons déjà considéré un certain nombre de termes grecs pour ‘serviteur’. Il ne nous reste plus qu’à en ajouter un, qui n’est certes pas très fréquent dans le Nouveau Testament, mais qui n’est pas sans importance quant au sens et à la beauté.

 

7        leitourgós

Le terme ‘leitourgós’ désignait un serviteur public, quelqu’un qui occupait un poste public ou remplissait une fonction officielle, qui avait donc à certains égards un caractère représentatif. Cela ressort déjà de l’étymologie du mot : il est composé de deux parties, dont la première signifie ‘concernant le peuple’ et la seconde ‘œuvre, service’. Leitourgós’ représentait donc à l’origine un serviteur pour le peuple.

Ce mot était souvent utilisé pour désigner les hommes au service militaire, les serviteurs du roi, ainsi que les serviteurs du temple. Nous avons un exemple de ces deux significations dans le Nouveau Testament.

 

7.1        [Romains 13]

En Romains 13:4, les autorités séculières établies par Dieu sont appelées deux fois ‘serviteurs de Dieu’, et chaque fois, le Saint Esprit utilise le mot dont nous avons déjà parlé : ‘diákonos’. Les autorités sont données par Dieu pour maintenir les mœurs et l’ordre sur la terre. Et parce qu’elles sont Ses instruments à cet égard, le Saint Esprit n’hésite pas à attribuer ce titre noble aux autorités séculières — un titre qui souligne encore plus la nécessité de leur être soumis (Rom. 13:1,2). Mais ce n’est pas tout : au v. 6, les différents hommes particuliers du gouvernement sont appelés ‘leitourgoí de Dieu’ pour souligner leur caractère officiel. Les traducteurs ont rendu cela soit par ‘les fonctionnaires de Dieu’ (version Elberfelder allemande) soit par ‘ministres’ (version Darby française) :

 

«Car c’est aussi pour cela que vous payez des impôts, car ce sont les fonctionnaires / ministres de Dieu qui s’emploient constamment à cela» (Rom. 13:6).

 

Quelle accumulation remarquable d’expressions distinctes pour les gouvernants de ce monde ! Ne sommes-nous pas enclins, à notre époque, à oublier que les hommes en position élevée et les organes exécutifs du gouvernement sont des fonctionnaires de Dieu ?

 

7.2        [Hébreux 8]

L’autre exemple — celui d’un serviteur du temple — nous amène, cependant au sens figuré, à la personne et au service élevé de notre Seigneur et Sauveur Lui-même. En Hébreux 8:2, Celui qui est notre souverain sacrificateur est appelé ‘ministre (leitourgós) des lieux saints et du vrai tabernacle’. En conséquence, le v. 6 parle du ‘ministère’ (leitourgeía ; cf. notre ‘liturgie’) plus excellent qu’Il a maintenant obtenu. Quelle que soit la nature de ce ministère, l’utilisation de ces mots met en évidence de façon très belle son caractère officiel de service divin, ainsi que la dignité sacerdotale de Celui qui l’exerce. En effet, le Seigneur Jésus donne à chaque service ou ministère, à chaque fonction, un accomplissement et une dignité parfaits !

 

7.3        [Romains 15]

Dans le même sens figuré en Romains 15:16, l’apôtre Paul se qualifie de ‘ministre (leitourgós) du Christ Jésus envers les nations’, et il relie à cela le service (ministère) sacerdotal, car il poursuit : «... exerçant la sacrificature dans l’évangile de Dieu, afin que l’offrande des nations soit agréable, étant sanctifiée par l’Esprit Saint».

L’apôtre s’était vu confier par le Seigneur un ministère public dans les choses divines, un service qu’il exerçait, au sens figuré, comme un prêtre ou sacrificateur. De même qu’Aaron avait autrefois offert les Lévites en offrande à l’Éternel à la place des premiers-nés des fils d’Israël (Nombres 8:5-14), de même l’apôtre Paul, par son ministère dans l’évangile de Dieu, offrait les croyants des nations comme offrande à Dieu. En effet, les croyants des nations sont une offrande tirée du monde pour Dieu, «une sorte de prémices de Ses créatures» (Jacq. 1:18).

Dans la suite du ch. 15 de l’épître aux Romains, l’apôtre revient sur son ministère public (leitourgeía), mais y joint maintenant une autre idée : «Maintenant, je vais à Jérusalem, étant occupé au service (leitourgeía) des saints. Car la Macédoine et l’Achaïe ont trouvé bon de subvenir, par une certaine contribution, aux besoins des pauvres parmi les saints qui sont à Jérusalem» (Rom. 15:25,26).

Par ‘service des saints’, il fait évidemment référence au service se rattachant à un don qui avait fait l’objet d’une collecte par les croyants de Macédoine et d’Achaïe pour les pauvres de Jérusalem. Nous retrouvons la même idée et le même processus en 2 Corinthiens 9:12, où le même mot est utilisé : «le service (ou administration ; diakonía) de cette charge (leitourgeía ; charge selon la version Darby française ; ministère selon la version Elberfelder allemande)».

 

7.4        [Philippiens 2]

Cela nous amène à un dernier passage, dans l’épître aux Philippiens. Les croyants fidèles de Philippes avaient fait apporter un don à l’apôtre en prison à Rome pour soulager sa détresse. Leur envoyé (grec apóstolos) était le dévoué Épaphrodite, qui avait frôlé la mort en accomplissant sa mission. L’apôtre attribue à ce fidèle serviteur toute une série de titres d’honneur. Parmi eux, il y a celui-ci : ‘ministre (leitourgós) pour mes besoins’ (Phil. 2:25).

Ce serviteur de Dieu, dont nous n’entendons rien de plus, qui n’était probablement pas un orateur doué, ni un grand docteur ou évangéliste, se trouve à ce point de vue aux côtés du grand apôtre. Il avait mis sa vie en jeu pour combler ce qui manquait au service (leitourgeía) des Philippiens vis-à-vis de l’apôtre (Phil. 2:30), et l’apôtre n’hésite pas à lui attribuer le titre de serviteur public officiel.

Combien il est beau que ce service des croyants à Philippes soit considéré comme un service de Dieu : Non seulement au v. 30, mais déjà au v. 17, le mot grec ‘leitourgeía’ désigne le ‘service’ ! L’apôtre considère son propre service [v. 17], jusqu’au don de sa vie, comme simplement une ‘libation’, mais en outre il considérait le service de leur foi comme un ‘service de Dieu’. Qu’est-ce qui peut ressembler davantage à la grâce de Dieu, et même au Seigneur Jésus Lui-même ?