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Franchir une muraille – Psaume 18:29

Bremicker E.A. (ajouts bibliquest entre crochets)

ME 2024-5 p. 25

 

1        [Aller dans le mur ou Franchir une muraille : pour David et pour nous]

2        [Les moyens humains en face de murailles]

3        [La vraie solution pour franchir les murailles selon le Ps. 18 et selon l’apôtre Paul]

 

« Car, par toi, je courrai au travers d’une troupe, et, par mon Dieu, je franchirai une muraille » (Ps. 18:29).

 

1        [Aller dans le mur ou Franchir une muraille : pour David et pour nous]

Le psalmiste David parle ici de sa propre expérience. Il a écrit ce psaume « le jour où l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, et de la main de Saül » (en-tête du psaume). Il donne ainsi du courage à quiconque lit cette déclaration. Car, dans la vie du croyant, tout ne va pas sans difficultés. Parfois, ce sont des personnes qui s’opposent à nous (une troupe), parfois ce sont des circonstances qui nous semblent insurmontables (une muraille). Comment gérons-nous ces situations ? Dans les deux cas, David fait intervenir Dieu : « par Lui », il voulait courir à travers une foule et « par son Dieu », il voulait franchir une muraille.

Dans ce qui suit, nous nous intéresserons particulièrement aux murailles que nous pouvons franchir avec Dieu. Les murailles sont des obstacles qui se dressent devant nous et que nous ne pouvons pas franchir seuls. Le chemin est bloqué et il est impossible d’aller plus loin. Il s’agit de situations de vie dans lesquelles nous ne pouvons pas avancer et ne voyons pas d’issue. Nous connaissons de telles situations dans notre environnement personnel, professionnel et privé. Nous les connaissons aussi dans les relations entre frères et sœurs dans la foi.

 

2        [Les moyens humains en face de murailles]

Il existe différentes manières de gérer de telles murailles :

●         Nous pourrions essayer de démolir le mur. En règle générale, nous n’y parvenons pas et ce n’est pas une solution. Ces murailles sont généralement hautes et épaisses et, si nous les abattons, nous causons d’autres dégâts – qui sont souvent irréparables.

●         Nous pourrions essayer de foncer tête baissée. Ce ne serait pas non plus une bonne solution, car ainsi nous ne nous ferons que du mal.

●         Nous pourrions essayer de franchir le mur par nos propres moyens. Très vite, nous constatons que nous n’y parvenons pas. Nous tombons et nous nous blessons à nouveau en vain.

●         Nous pourrions essayer de faire un détour et de contourner le mur pour passer de l’autre côté. Mais qui nous garantit que de nouvelles murailles ne s’élèveront pas ? En tout cas, si Dieu place un mur sur notre chemin, ce n’est pas une bonne idée de vouloir l’éviter.

●         Après tout, nous pourrions nous résigner devant l’obstacle et ne même pas essayer de franchir le mur. Nous craquons et ne faisons rien.

 

Combien de fois avons-nous choisi l’une ou l’autre de ces options lorsque des difficultés surgissaient dans notre vie ? Aussi différentes que soient ces solutions humaines, elles sont toutes entachées d’un seul et même défaut : Elles laissent Dieu de côté. Elles ne comptent pas sur celui qui nous aide à surmonter les obstacles. Sans Dieu, nous finissons dans la rébellion ou la résignation.

 

3        [La vraie solution pour franchir les murailles selon le Ps. 18 et selon l’apôtre Paul]

David nous donne la solution : « Par mon Dieu, je franchirai une muraille ». Il s’agit de sauter les obstacles avec l’aide de Dieu et dans la puissance de Dieu.

Dans le langage du Nouveau Testament, cela s’exprime ainsi : « Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rom. 8:37). C’est ce qu’écrit Paul, qui a fait des expériences similaires à celles de David. Il a connu des situations où tout semblait sans espoir et sans perspective – et pourtant il y avait une issue : « Dans la tribulation de toute manière, mais non pas réduits à l’étroit ; dans la perplexité, mais non pas sans ressource » (2 Cor. 4:8). Telles étaient les murailles devant lesquelles Paul se trouvait. Et pourtant, il parle de vaincre – et cela grâce à Celui qui nous a aimés. C’est Christ.

En Romains 8:34, Paul écrit que Christ est mort, qu’il est ressuscité, qu’il est maintenant à la droite de Dieu et qu’il intercède pour nous. Puis il parle de « l’amour du Christ » et pose la question : Qui nous en séparera (v. 35) ? La réponse est : Rien. Aucune de ces choses ne peut nous en séparer : « Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ». C’est en sachant et en ayant confiance que notre Dieu est pour nous et que notre Seigneur nous aime, que nous pouvons surmonter les obstacles. Par nos propres moyens, c’est impossible. Avec notre Seigneur, nous le pouvons. Il est avec nous (sa présence) et il est pour nous (son aide).

« Par Dieu nous ferons des actes de valeur » (Ps. 60:12 ; 108:13).