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Le « baptême » du Seigneur Jésus

Remmers Arend [ajouts bibliquest entre crochets]

 

Traduit de l’allemand. Ermunterung und Ermahnung, 2013-5 p.134

Table des matières :

1        [Deux passages parlent du « baptême » du Seigneur]

2        Que signifie le mot « baptême » ?

2.1        [Baptême de Jean le Baptiseur au Jourdain]

2.2        [Baptême de l’Esprit Saint et de feu par le Seigneur Jésus]

2.3        [Baptême chrétien — Baptême pour Moïse dans la mer Rouge]

2.4        [Le baptême : Une identification, une union intime]

3        Le « baptême dont je suis baptisé » [Marc 10:38 et 39 — Pour le Seigneur et pour les disciples]

3.1        [Marc 10:38 — Les souffrances et la mort avant la gloire]

3.2        [Marc 10: 39 — Mort des disciples en martyrs et mort du Seigneur : points communs et différences]

4        Le « baptême duquel j’ai à être baptisé » [Luc 12:50 — Pour le Seigneur seul]

4.1        [Le salut pour ceux qui croient, le feu du jugement pour le rejet du Seigneur]

4.2        [Le Seigneur « à l’étroit » = Son amour ne pouvait s’épancher librement avant son « baptême »]

4.3        [Un baptême réservé au Seigneur seul : Il a été « fait péché », a été soumis au jugement de Dieu contre le péché]

4.4        [Le déploiement de l’amour divin nécessitait que l’œuvre réglant la question du péché soit accomplie]

4.5        [Paix et angoisse du Seigneur]

4.6        [Le Seigneur souffrant d’être « à l’étroit »]

4.7        [L’œuvre de rédemption et de réconciliation accomplie et ses résultats]

 

 

1         [Deux passages parlent du « baptême » du Seigneur]

Une expression dont le Seigneur Jésus s’est servi en deux occasions différentes a étonné bien des lecteurs de la Bible. Le premier passage se trouve en Marc 10:38,39 : « Pouvez-vous boire la coupe que moi je bois, ou être baptisés du baptême dont moi je suis (*) baptisé ? Et ils lui dirent : Nous le pouvons. Et Jésus leur dit : Vous boirez bien la coupe que moi je bois, et vous serez baptisés du baptême dont moi je suis (*) baptisé ». Le deuxième passage est tiré de l’évangile selon Luc : « Mais j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » (Luc 12:50).

 

(*) La version Darby en français dit « dont moi je serai baptisé », mais indique en note que littéralement le texte original dit « dont moi je suis baptisé »

 

Pour comprendre correctement ces paroles, nous devons connaître la signification biblique du mot « baptême ». Pour cela nous ne devons pas nous cantonner au baptême chrétien, comme on comprend ce mot la plupart du temps, aussi important soit-il pour nous. Les écrits du Nouveau Testament parlent de « baptême » et de « baptiser » dans des contextes très différents. Ce n’est que si nous y prêtons attention que nous pouvons comprendre les paroles solennelles, saintes et pourtant si merveilleuses de notre Seigneur.

 

2         Que signifie le mot « baptême » ?

2.1        [Baptême de Jean le Baptiseur au Jourdain]

Au début de Son ministère public, le Seigneur Jésus se fit baptiser par Jean le Baptiseur dans les eaux du Jourdain. C’est ce que rapportent les trois premiers évangélistes (Matt. 3:13-16 ; Marc 1:9 ; Luc 3:21). Ce baptême dans les eaux du Jourdain était « le baptême de repentance en rémission de péchés » (Marc 1:4). En tant que héraut de Christ, le roi d’Israël qui venait et dont il annonçait l’arrivée, Jean devait préparer le peuple pour Sa venue. Il l’a fait par sa prédication de l’évangile du royaume et par le baptême de repentance. Quiconque croyait était baptisé, et s’identifiait [se faisait un avec] au message proclamé au sujet du Roi à venir et de Son royaume.

N’est-il donc pas étonnant de lire dans les trois premiers évangiles comment le Seigneur Jésus s’est Lui-même soumis à ce baptême ? Par ce baptême au début de Son ministère public, Il a pris, comme parfait serviteur, une place qui correspondait pleinement à Sa venue dans l’abaissement. Bien que sans péché, Il s’identifiait [se faisait un avec] au Jourdain à ceux qui se soumettaient au « baptême de repentance en rémission de péchés » auprès de Jean le Baptiseur.

 

2.2        [Baptême de l’Esprit Saint et de feu par le Seigneur Jésus]

Dans sa prédication, Jean le Baptiseur parlait de Celui qui viendrait après lui et qui ne baptiserait pas avec de l’eau comme lui-même le faisait, mais avec (littéralement : dans) l’Esprit Saint et le feu (Matt. 3:11 ; Luc 3:16). Cette annonce fait référence à deux actions du Seigneur Jésus aux conséquences éternelles. Il baptiserait du Saint Esprit tous ceux qui croiraient en Lui, mais tous ceux qui ne L’accepteraient pas seraient baptisés du feu du châtiment éternel (cf. Actes 1:5 ; 11:16 ; Matt. 18:8 ; 25:41). L’une de ces actions est déjà opérée, la seconde est encore à venir. Par le baptême du Saint-Esprit, qui a eu lieu le jour de la Pentecôte après la résurrection du Seigneur (Actes 2), ceux qui croient en Christ ont été et sont unis éternellement avec Dieu pour ce qu’il y a de plus intime, mais ils sont aussi unis avec tous les autres qui croient au Seigneur Jésus dans le temps présent. Ensemble, ils forment le seul corps de Christ, l’assemblée (Actes 1:5,8 ; 2:1-4 ; 1 Cor. 12:12,13). Par le baptême de feu encore futur, tous les incroyants sont « liés » au lieu du tourment éternel et du jugement éternel de Dieu. Le « baptême » signifie donc chaque fois une union [action de « faire un »] complète, soit avec le Saint-Esprit, soit avec le feu du châtiment éternel.

 

2.3        [Baptême chrétien — Baptême pour Moïse dans la mer Rouge]

Enfin, le baptême chrétien « pour la mort » de Christ opère une identification [action de « faire un »] extérieure avec Lui comme Celui qui est mort. Tous les baptisés ont été « ensevelis avec Lui par le baptême pour la mort » [Rom. 6:4]. Ils sont ainsi extérieurement identifiés [« faits un »] avec Christ et L’ont « revêtu » de manière extérieure (Rom 6:4,5 ; Gal 3:27). Par le baptême, ils témoignent de leur changement de position, loin du monde et vers Christ mort. N’oublions cependant pas que le baptême chrétien n’a sa signification (si importante soit-elle) que pour notre vie sur la terre.

Même le « baptême » des Israélites dans la mer Rouge en 1 Cor. 10:2 contient la signification de l’identification [action de « faire un »] ou de l’union la plus intime. Par « baptême » ici, on n’entend pas, bien sûr, le baptême chrétien — même si l’on peut y voir une préfiguration. Par le baptême pour Moïse dans la mer et dans la nuée, les enfants d’Israël étaient unis à lui. Il était leur libérateur de la captivité et leur conducteur à travers le désert.

 

2.4        [Le baptême : Une identification, une union intime]

Nous voyons donc que l’immersion dans l’eau joue un rôle tant dans le baptême de Jean que dans le baptême chrétien. Mais ni le baptême du Saint-Esprit ni le baptême de feu n’ont de rapport avec l’eau. Même au baptême dans la mer Rouge, les Israélites ne furent pas en contact avec l’eau, car ils traversèrent la mer à pied sec. C’est seulement lorsque nous comprenons que le baptême n’a pas nécessairement à faire avec l’eau, mais qu’il exprime fondamentalement une identification [action de « faire un »], c’est-à-dire une union des plus intimes, que nous pouvons comprendre les paroles du Seigneur Jésus citées plus haut. Elles pointent dans une direction complètement différente de celle des passages discutés ci-dessus.

 

3         Le « baptême dont je suis baptisé » [Marc 10:38 et 39 — Pour le Seigneur et pour les disciples]

Après ces remarques préliminaires, il sera plus facile de comprendre les paroles du Seigneur Jésus au sujet de Son « baptême ». Passons maintenant au premier des deux passages mentionnés où Il parle de Son « baptême » (Marc 10).

 

3.1        [Marc 10:38 — Les souffrances et la mort avant la gloire]

Il vient de parler pour la quatrième et dernière fois dans cet évangile de Ses souffrances prochaines (Marc 10:33,34 ; cf. Marc 8:31 ; 9:12, 31). Ses disciples ne comprennent pourtant guère ce qui Le préoccupe. Leur foi est non seulement faible et dénuée d’intelligence spirituelle, mais — comme c’est souvent notre cas — elle est mêlée de notions charnelles. Ils attendent la domination et la gloire publique de leur Seigneur. Deux d’entre eux, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, désirent pour eux les plus hautes places d’honneur. L’un veut être assis à Sa droite, l’autre à Sa gauche (Marc 10:37). Le Seigneur leur reproche avec douceur leur ignorance presque inexcusable et leur rappelle une fois de plus les souffrances qui L’attendent : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi je bois ou être baptisé du baptême dont je suis baptisé ? » (10:38). Puisqu’Il mentionne plusieurs fois la coupe en contraste avec le baptême, nous savons qu’Il entend par ces deux termes Ses souffrances et Sa mort (Marc 14:36 ; Jean 18:11). Il fallait de nouveau rappeler aux disciples que Son chemin menait à la gloire au travers d’une souffrance très profonde, et même ainsi ils ne le comprenaient pas. C’est ce que montre leur réponse : « Nous le pouvons ». Il est très douteux qu’ils aient même su ce qu’ils disaient.

 

3.2        [Marc 10: 39 — Mort des disciples en martyrs et mort du Seigneur : points communs et différences]

Mais, étonnamment, le Seigneur les confirme dans leur attitude. Puis Il leur annonce de la même façon mystérieuse qu’eux aussi allaient souffrir pour Lui : « Vous boirez la coupe que moi je bois, et vous serez baptisés du baptême dont moi je suis baptisé » (10:39). Jacques devait être le premier des douze apôtres à souffrir la mort de martyr (Actes 12:2). Son frère Jean a été banni à la fin de sa longue vie sur l’île de Patmos à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus (Apoc. 1:9), et il est également mort en martyr selon une ancienne tradition chrétienne. Ils burent donc la coupe que Lui avait à boire, et ils furent baptisés du baptême dont Lui fut baptisé.

Et pourtant, quelle différence entre leur souffrance et celle du Seigneur, entre leur mort en martyrs et la Sienne ! Les souffrances de la part des hommes représentent la partie de cette coupe et de ce baptême dont les disciples fidèles et martyrs ne seraient pas épargnés. Mais dans Son œuvre expiatoire, notre Sauveur fut tout seul. Pour Lui, la coupe et le baptême incluaient le jugement de Dieu sur le péché (cf. Luc 12:50 ; Rom. 6:6). La « coupe » semble correspondre aux souffrances intérieures de l’âme et du cœur, tandis que le « baptême » semble correspondre aux souffrances extérieures.

Ses souffrances de la part de personnes hostiles sont exprimées dans les paroles du Psaume 69:1,2 : « Sauve-moi, ô Dieu, car les eaux me sont entrées jusque dans l’âme ! Je suis enfoncé dans une boue profonde, où il n’y a pas à prendre pied ; je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge ». Puis au verset 14 figure l’appel au salut de Dieu : « Délivre-moi du bourbier, et que je n’y enfonce point ; que je sois délivré de ceux qui me haïssent et des profondeurs des eaux ». Les apôtres apprirent aussi à connaître cet aspect du « baptême » où ils Le suivirent jusque dans la mort. Ceci est au premier plan dans Marc 10:38. Mais pour notre Sauveur, ce n’était pas tout, et de loin.

 

4         Le « baptême duquel j’ai à être baptisé » [Luc 12:50 — Pour le Seigneur seul]

Le Seigneur Jésus parle une fois de plus de Son prochain baptême en Luc 12:50 : « Mais j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien je suis à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli ! »

 

4.1        [Le salut pour ceux qui croient, le feu du jugement pour le rejet du Seigneur]

Dans les v. 49-53 de ce ch. 12 de Luc, nous voyons les effets de la venue de Christ. La raison et le but en étaient l’amour de Dieu et la révélation de cet amour dans le monde. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16,17). Il est venu pour sauver Son peuple de leurs péchés (Matt. 1:21), et pourtant Siméon disait déjà de Lui dans le temple : « Voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et pour un signe que l’on contredira » (Luc 2:34). Par son rejet de la part de Son peuple, un « feu » s’est allumé sur la terre. C’était le feu de la division et du jugement de Dieu sur Son peuple terrestre (Luc 12:49). Bien que Christ soit venu en amour, la conséquence de Sa venue a été le « feu ».

 

4.2        [Le Seigneur « à l’étroit » = Son amour ne pouvait s’épancher librement avant son « baptême »]

Il guérissait les malades, ressuscitait les morts et annonçait l’évangile à tous ceux qui voulaient l’entendre. Et pourtant, à Nazareth, « il ne put pas faire beaucoup de miracles à cause de leur incrédulité » (Matt. 13:58 ; cf. Matt. 17:17). Jean écrit : « Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise... Il est venu chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:5, 11). Le rejet par les conducteurs du peuple a restreint le libre déploiement de l’amour de Dieu en Christ envers Son peuple. Il ne pouvait pas s’épancher librement comme Dieu l’aurait voulu. La raison en était le péché qui habite dans l’homme et qui se manifestait dans le rejet du Messie.

Pour que l’amour de Dieu puisse se déployer librement, non seulement envers Son peuple terrestre, mais aussi envers l’humanité entière, il fallait l’« abolition du péché par son sacrifice » sur la croix (Héb. 9:26). Les souffrances et sa mort qui se rattachent à cette œuvre représentent le baptême dont le Seigneur Jésus parle dans ce passage.

 

4.3        [Un baptême réservé au Seigneur seul : Il a été « fait péché », a été soumis au jugement de Dieu contre le péché]

Le « baptême de la mort », comme on peut l’appeler à juste titre, a apporté à notre Sauveur les plus profondes souffrances, et la mort comme salaire du péché (Rom. 6:23 ; 1 Cor. 15:3). Ni les apôtres ni aucun autre croyant ne pouvaient y avoir part. Ce sont les souffrances en raison du péché et le châtiment qui l’accompagne de la part du Dieu saint. Il a Lui-même porté nos péchés en Son corps sur le bois de la croix (1 Pierre 2:24). Lui, qui ne connaissait aucun péché, a été fait péché par Dieu pour nous — afin que nous devenions justice de Dieu en Lui (2 Cor. 5:21). Il a ainsi été en quelque sorte « identifié » [« fait un avec »] au péché dans le jugement, bien qu’Il ait été et soit toujours resté pur et saint. Qui pourrait sonder la souffrance que cela impliquait pour Lui ? Le jugement de Dieu s’abattit sur Lui à cause de nos péchés et du péché. Cet aspect du « baptême » était réservé à Lui seul. Nous ne pouvons que Lui rendre grâce et adoration pour cela ! Ne nous fatiguons pas et ne nous relâchons pas de le faire !

 

4.4        [Le déploiement de l’amour divin nécessitait que l’œuvre réglant la question du péché soit accomplie]

Jusqu’au moment où Il a pu crier : « C’est accompli ! », le Seigneur était « à l’étroit » (Luc 12:50). Tant que la question du péché n’était pas résolue en principe et une fois pour toutes, il ne pouvait y avoir de rayonnement parfait de l’amour de Dieu. « En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:9,10).

 

4.5        [Paix et angoisse du Seigneur]

Durant toute Sa vie, le Seigneur Jésus a parcouru Son chemin en communion avec Son Père et dans une paix profonde — malgré toute l’hostilité de Ses adversaires (Jean 14:27 ; 16:32). Ce n’est qu’à Ses derniers pas, lorsque l’« heure » de la méchanceté de l’homme fut arrivée, que nous voyons notre Seigneur « troublé » et « angoissé ». Ce fut le cas particulièrement à Gethsémané — dans ces moments où tout le poids de l’œuvre qui était devant Lui pesa sur Son âme pure (Matt. 26:37 ; Marc 14:33 ; Jean 12:27).

 

4.6        [Le Seigneur souffrant d’être « à l’étroit »]

Qu’Il fût « à l’étroit » n’était pas en soi une souffrance, mais une restriction — et pourtant, combien le Seigneur en a souffert intérieurement ! Sa lamentation sur Jérusalem, la ville du grand Roi, qui a si rudement rejeté Ses efforts d’amour, n’en témoigne-t-elle pas ? « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Luc 13:34).

 

4.7        [L’œuvre de rédemption et de réconciliation accomplie et ses résultats]

Mais une fois que le Seigneur eut subi à la croix le « baptême » qui était devant Lui, l’amour de Dieu a pu se déverser librement. Tous les propos de grâce de Dieu sont fondés sur l’œuvre de rédemption et de réconciliation accomplie par Christ. Combien sont merveilleuses et adorables les voies de Dieu qui s’est servi du rejet de Son Fils par Son peuple terrestre pour finalement offrir un salut parfait et éternel à tous les hommes de toute la terre entière par l’œuvre de la rédemption !