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Pensées sur les Actes

 

 

Leslie M. Grant

 

Calendrier « The Lord is near », 1997, 1999, 2000, 2016,

 

Actes 2v42, 2Cor. 11v3 ; 2v42(2) ; 2v42(3) ; 7v55-56 ;

 

1         Actes 2:42 ; 2 Corinthiens 11:3

Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières.

 

Mais je crains que, en quelque manière, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues et détournées de la simplicité quant au Christ.

21 mars 2003 et 20 octobre 2016

L’Esprit de Dieu étant venu sur les croyants, comme la première partie de ce chapitre 2 des Actes le rapporte, il y eut immédiatement un effet extraordinaire. Dieu introduisait une dispensation complètement nouvelle. À la différence de la dispensation de la loi, il n’y avait pas de conducteur humain établi, comme l’avait été Moïse ; pas de souverain sacrificateur, tel qu’Aaron ; pas de sacrifices d’animaux ; et pas de services avec des rites, tels que ceux du tabernacle. Mais plutôt, dans la simplicité de la foi, les disciples étaient unis entre eux d’une manière remarquable et persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain, et dans les prières.

Remarquez que la doctrine des apôtres est mentionnée en premier, car leur enseignement concernant Christ est la base de la communion. Sans la vérité Le concernant, cela n’aurait pas eu de sens pour eux de se rassembler, mais leur soumission à Christ et à Sa Parole les attirait les uns vers les autres pour jouir d’une communion vitale, accompagnée par la fraction du pain et par les prières. Plus tard ils eurent la bénédiction de plus d’enseignement, tel que ce qui est révélé par l’apôtre Paul concernant Christ et l’Église. Se soumettre à un tel enseignement rendrait leur communion, la fraction du pain et leurs prières encore plus précieux.

Malheureusement, dans la chrétienté aujourd’hui, des formes rituelles ont été ajoutées, et on a donné à des hommes des places de prééminence comme pasteurs et autres titres. De telles pratiques nient en réalité « la simplicité quant au Christ », au lieu de s’y soumettre. La simplicité des premiers jours du christianisme a été perdue. Que tous ceux qui ont trouvé un peu de cette simplicité, même si c’est dans de petits rassemblements, soient fortifiés dans le Seigneur. Dans l’humilité de la foi, que nous puissions attacher une grande valeur à ce à quoi notre Dieu a pourvu.

 

 

2         Actes 2:42 (2)

Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières.

8 février 2000

Dans ce verset, comme dans d’autres passages des premiers chapitres des Actes, est dépeinte une magnifique simplicité de foi. Dieu formait Son Église d’une manière extraordinaire. Il n’était pas institué un grand conducteur tel que Moïse, comme lorsque les fils d’Israël sortirent d’Égypte, pas de souverain sacrificateur tel qu’Aaron, ou de sacrificateurs en-dessous de lui avec leurs vêtements particuliers, ni de tabernacle érigé suivant un rituel compliqué.

Pourquoi cela ? - Parce que l’Esprit de Dieu était descendu le jour de la Pentecôte et demeurait maintenant dans tous ceux qui avaient reçu le Seigneur Jésus, et qu’Il établissait une unité merveilleuse qui n’avait pas besoin d’autorité humaine pour se maintenir.

Ceux qui croyaient au Seigneur Jésus « persévéraient d’un commun accord » (chap. 2:46). Il n’y avait pas de conducteur humain. Les apôtres étaient présents, mais non pas pour exercer leur autorité. C’est plutôt qu’ils avaient été dans la compagnie du Seigneur Jésus, et il leur était donné de la sagesse pour enseigner la vérité de Dieu et pour insister sur l’autorité du Seigneur Jésus comme devant être pleinement obéie. Les croyants étaient soumis à l’enseignement des apôtres, et jouissaient en conséquence de la communion avec eux. Aujourd’hui encore, nous avons cet enseignement de la Parole de Dieu, et si nous nous y soumettons, nous aurons la même joie que les disciples. Cette communion basée sur la Parole est précieuse dans sa simplicité.

La fraction du pain n’était pas un rite compliqué, mais simplement la mise en pratique, par des cœurs pieux, de l’injonction du Seigneur Jésus, de se souvenir de Lui. Des prières y étaient ajoutées, ce qui exprimait leur dépendance de la grâce du Seigneur Jésus. Puissions-nous, aujourd’hui, connaître une telle simplicité !

 

 

3         Actes 2:42 (3)

Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières.

28 septembre 1997

Bien que les disciples du Seigneur Jésus s’en soient à peine rendu compte eux-mêmes, un changement immense était intervenu dans les voies de Dieu envers les fils d’Israël à ce moment-là. Ils avaient été habitués à un  grand système religieux, avec un souverain sacrificateur investi d’autorité et une famille de sacrificateurs qui tenaient une place élevée au-dessus du peuple. Ils avaient un temple et des rites, des sacrifices d’animaux et de l’encens.

Mais dans le passage ci-dessus, il semble que tout cela était oublié. Le souverain sacrificateur n’avait pas sa place là, il n’était donné aucune place de prééminence à un ordre de sacrificateurs. Ni animaux ni encens n’étaient offerts.

Quelle était la cause de cela ? - C’est que, Christ étant mort et ressuscité, le Saint Esprit était venu le jour de la Pentecôte pour faire Sa demeure dans ceux qui avaient reçu Christ comme leur Sauveur. Il n’était plus besoin d’une autorité humaine, mais l’autorité de Christ, par l’Esprit de Dieu, remplissait toute l’atmosphère. Il n’était plus offert de sacrifices d’animaux, car le sacrifice unique de Christ sur la croix du Calvaire avait accompli tout ce dont parlaient les sacrifices. Il n’était plus offert d’encens, mais plutôt de ce dont parle l’encens, l’adoration de cœurs sous l’influence du Saint Esprit, une adoration, non par des symboles matériels, mais par l’Esprit.

Les apôtres étaient là pour enseigner la vérité de Dieu, mais aucun d’eux n’exerçait d’autorité sur les autres. Ils étaient plutôt tous unis en se soumettant à l’autorité de Dieu, et avaient le désir de communiquer Son autorité au peuple. Leur enseignement avait l’autorité de Dieu, car ils l’avaient reçu directement du Seigneur.

Nous avons encore cette autorité dans les écrits des apôtres. Nous n’avons pas besoin d’autorité humaine, mais nous avons un profond besoin de la Parole de Dieu afin que nous puissions être gardés et fortifiés par l’Esprit de Dieu pour entretenir la mise en pratique de la communion véritable, de la fraction du pain et de la prière. Cela se réalisera si Christ est notre seul Objet.

 

 

4         Actes 7:55-56

Mais lui (Étienne), étant plein de l’Esprit saint, et ayant les yeux attachés sur le ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.

29 juin 1999

Quel spectacle pour Étienne, ce fidèle serviteur de Dieu, de voir véritablement le Seigneur Jésus debout à la droite de Dieu ! Il avait été arrêté et amené devant le concile juif pour être jugé sur de fausses accusations. Mais il fit ce que Christ toutefois n’avait pas fait. Christ avait souffert sans répondre aux accusations du souverain sacrificateur, sans protester de Son innocence. Mais Dieu ouvrit la voie pour qu’Étienne parle aux Juifs, non pas pour se défendre, mais pour leur montrer dans ses grandes lignes, dans toute leur histoire, la manière dont ils avaient toujours résisté au témoignage donné de Dieu par Son Esprit parlant par les prophètes, et le fait qu’ils avaient finalement mis à mort leur Messie.

Ils L’avaient rejeté lorsqu’Il était un Homme sur la terre. Maintenant l’Esprit de Dieu rendait témoignage que Dieu L’avait ressuscité d’entre les morts et Lui avait donné la gloire, Le plaçant à Sa droite. Qu’allaient-ils faire maintenant ? Ne se rendraient-ils pas compte que leur culpabilité était immense et terrible, et allaient-ils se repentir ? Dieu leur avait maintenant offert un moyen de secours. Il n’était pas intervenu lorsqu’ils avaient rejeté et crucifié le Seigneur de gloire, mais après Sa mort Dieu était intervenu et L’avait ressuscité d’entre les morts et exalté à Sa droite même. De quelle action ils auraient à rendre compte ! Mais malheureusement ils continuent à résister au Saint Esprit, refusant Son témoignage merveilleux rendu à la gloire présente de Christ. Ils rejettent Christ, non seulement comme Homme sur la terre, mais aussi comme Homme dans le ciel.

Dans leur inimitié amère contre Dieu, ils mettent à mort Son fidèle témoin en le lapidant. Pensaient-ils qu’ils avaient eu la victoire ? Ils en auront certainement douté quand ils furent témoins de sa mort, et entendirent sa prière admirable : « Seigneur, ne leur impute point ce péché »(verset 60). Quelques cœurs au moins ont dû être touchés par cette prière.