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ÉTUDES SUR LA PAROLE :  JOB

 

 

par J.N.Darby

 

 

Après ce que je viens de dire, le livre de Job n’exigera pas un long examen ; non qu’il manque d’intérêt, mais l’idée générale une fois saisie, ce sont les détails qui sont intéressants, et ici, les détails ne doivent pas nous arrêter.

Nous trouvons, dans le livre de Job, une partie de ces exercices de coeur que cette division du saint Livre nous présente. Ces exercices ne sont pas joyeux, mais ce sont ceux d’un coeur qui, traversant un monde où se déploie la puissance du mal, et cela sans être mort quant à la chair, n’ayant pas cette science divine que donne l’Évangile, n’étant pas mort avec Christ quant à soi-même, ne possédant pas Christ ressuscité, n’est pas en état de jouir en paix, quels que soient ses combats, du fruit de l’amour parfait de Dieu, mais se débat avec le mal dans la jouissance du seul vrai bien, lors même qu’il le désire ; tandis que, par ces révélations mêmes, la lumière de Christ éclaire ces exercices, et la sympathie de son Esprit et la part qu’Il y prend en grâce sont développées d’une manière touchante. Ce que nous apprenons par eux, c’est ce que nous sommes — non pas les péchés que nous avons commis. Ce n’était pas le cas de Job, mais l’âme elle-même est placée devant Dieu.

 

En Job, nous voyons l’homme mis à l’épreuve, l’homme, nous pouvons le dire, avec la connaissance que nous avons maintenant, renouvelé par la grâce, juste et intègre dans ses voies, mis à l’épreuve pour faire voir s’il peut se maintenir devant Dieu en présence de la puissance du mal, s’il peut en lui-même avoir la justice devant Dieu ; et, d’un autre côté, les voies par lesquelles Dieu sonde les coeurs et les place dans la conscience de leur vrai état devant Lui.

 

Tout cela est d’autant plus instructif qu’il nous est présenté en dehors de toute économie, de toute révélation particulière de la part de Dieu. C’est l’homme pieux, tel que pouvait l’être un descendant de Noé, qui n’avait pas perdu la connaissance du vrai Dieu, à une époque où le péché se propageait de nouveau dans le monde, et où, en même temps, l’idolâtrie commençait à s’établir, bien que le juge fût là pour la punir. Job était entouré de bénédictions et possédait une vraie piété. Satan, l’accusateur des serviteurs de Dieu, se promène sur la terre, cherchant une occasion pour le mal, et vient se présenter devant Dieu parmi les anges de sa puissance, les «Bene-Élohim». Dieu expose le cas de Job, objet de son gouvernement en bénédiction, de Job fidèle dans sa marche.

Il faut remarquer soigneusement ici que l’origine et la source de toutes ces voies, ce ne sont plus les accusations de Satan, mais Dieu lui-même. Dieu savait ce qu’il fallait à son serviteur Job, et c’est lui-même qui présente son cas et met tout en mouvement. Demande-t-il à Satan s’il a considéré son serviteur Job, c’est que lui-même il l’a considéré. Satan n’est qu’un instrument, un instrument ignorant quoique rusé, pour accomplir les desseins de grâce de Dieu. Les accusations ne peuvent réellement rien contre Job, elles ne font que montrer leur fausseté par ce qu’il lui est permis de faire. Mais, jusqu’à un certain point, Job est laissé pour son bien à la volonté de Satan afin de l’amener, lui Job, à connaître son propre coeur et à jouir aussi plus intimement d’une relation pratique avec Dieu. Combien les voies de Dieu sont bénies et parfaites ! Combien sont vains en définitive les efforts de Satan contre ceux qui sont siens !

Satan attribue la piété de Job à la faveur évidente de Dieu et à sa prospérité, à la haie de protection dont il l’a entouré. Dieu livre tout cela entre les mains de Satan. Celui-ci excite aussitôt la cupidité des ennemis de Job, qui l’attaquent et le dépouillent de tout. Ses enfants même périssent par l’effet de la tempête qu’il est permis à Satan de soulever ; et Job, sans s’arrêter ni aux instruments, ni à Satan qui les emploie, reçoit sans murmure la coupe amère de la main de Dieu lui-même. Satan suggère alors que l’homme abandonnerait tout pour se conserver lui-même. Dieu lui abandonne tout, sauf la vie de son serviteur. Satan frappe Job d’une affreuse maladie. Job se soumet à la main de Dieu, et reconnaît tous ses droits. Satan avait épuisé ses moyens de nuire à Job, et nous n’entendons plus parler de lui. Mais il est beau de voir que Dieu a par ce moyen complètement justifié Job des accusations de Satan. Job n’était pas hypocrite. Il avait perdu tous les biens auxquels Satan attribuait sa piété, et cette piété brilla plus que jamais. Satan peut dénoncer les motifs qui agissent dans la chair, le mal qui est dans le coeur de l’homme et que lui-même excite, mais la grâce qui se trouve en Dieu, son amour sans cause, et la grâce opérant dans l’homme qui s’y confie et s’y repose, il n’en peut connaître ni la mesure ni la puissance.

Mais les profondeurs du coeur de Job n’étaient pas encore atteintes ; et quelle qu’ait pu être l’intention de Satan, c’est à cela que Dieu voulait en venir. Job ne se connaissait pas. Quelle qu’eût été sa piété, il ne s’était, jusqu’alors, jamais trouvé dans la présence de Dieu. Que de fois il arrive que, même dans une longue vie de piété, la conscience n’a jamais été réellement placée devant Dieu. On ignore encore la paix, telle qu’elle ne saurait être ébranlée, et la véritable liberté. Il y a ce désir qui cherche Dieu ; il y a la nouvelle nature ; l’attrait de la grâce a été senti, néanmoins Dieu et son amour, tel qu’il est réellement, ne sont pas connus. Si Satan est déjoué (la grâce de Dieu ayant gardé le coeur de Job pour qu’il ne murmurât pas), Dieu a encore son oeuvre à faire. Ce que la tempête, suscitée par Satan contre Job, n’a pu faire, la sympathie de ses amis l’accomplira. Pauvre coeur de l’homme ! L’intégrité et même la patience de Job ont été manifestées. Satan n’a plus rien à dire. Dieu seul peut découvrir ce que le coeur est réellement devant Lui. L’absence de toute volonté propre, le parfait accord de la volonté de l’homme avec celle de Dieu, une soumission absolue comme celle de Christ ; ces choses, Dieu seul peut en faire l’épreuve et ainsi mettre à nu devant Lui le néant du coeur de l’homme. C’est ce que Dieu a fait à l’égard de Job, en montrant en même temps qu’il agissait dans ce cas en grâce pour le bien de l’âme qu’il aimait.

En comparant les paroles de l’Esprit de Christ, dans les Psaumes, avec les expressions de Job dans son affliction, on trouvera souvent, dans l’appréciation des circonstances, des termes à peu près identiques ; mais, au lieu des plaintes amères et des reproches adressés à Dieu, on entendra le langage de la soumission d’un coeur qui reconnaît que Dieu est parfait dans toutes ses voies.

Job était intègre, mais il commençait à faire de son intégrité sa justice, démonstration évidente qu’il n’avait jamais été vraiment dans la présence de Dieu. La conséquence en a été que, bien qu’il raisonnât plus juste que ses amis, et montrât un coeur qui sentait réellement beaucoup plus qu’eux ce que Dieu était, il osait attribuer à Dieu l’injustice et lui prêter le vouloir de le tourmenter sans cause (voyez les chap. 19 ; 23: 3-13 ; 13: 15-18 ; 16: 12). Dans le chap. 29, on voit aussi que son coeur s’était arrêté à sa marche juste et bienfaisante, qu’il s’y complaisait, qu’il en faisait l’éloge, et que son amour-propre s’en nourrissait. «Quand l’oeil me voyait, il me rendait témoignage». Dieu l’a amené à dire : «Maintenant mon oeil t’a vu : c’est pourquoi j’ai horreur de moi». Et c’est par ces chapitres (29, 30, 31), où il exprime la bonne opinion qu’il a de lui-même, que Job termine son discours. Le fond de son coeur était vidé. Il était satisfait de lui-même : la grâce de Dieu avait bien agi en lui d’une manière qui le rendait aimable, mais n’étant pas en la présence de Dieu qui manifeste la perfidie du coeur humain, cette perfidie avait pour effet actuel de rendre Job aimable à ses propres yeux. S’il (chapitre 9) reconnaît l’iniquité de l’homme (car qui pourrait le nier, et surtout quel coeur converti le ferait ?), c’est dans l’amertume de son âme, parce qu’il est inutile à l’homme de vouloir être juste devant un tel Dieu. Qu’il s’agît de l’orgueil du coeur de Job qui ne pouvait supporter d’être vu dans un tel état par ceux qui avaient connu sa grandeur, état que l’orgueil aurait pu supporter seul par opiniâtreté, ou qu’il s’agît de la sympathie qui en affaiblissant sa fierté, l’avait laissé en pleine conscience de son misérable état, le chap. 6, ainsi que tous les discours de Job, démontre que c’étaient la présence et les discours de ses amis qui furent le moyen de faire ressortir ce qui était dans son coeur. On voit aussi, chap. 30, que l’orgueil de son coeur avait été mis à découvert.

Quant aux amis de Job, il n’y a pas grand-chose à en dire. Ils insistent sur la doctrine que le gouvernement terrestre de Dieu serait actuellement une pleine manifestation et une pleine mesure de sa justice et de la justice de l’homme qui aurait dû y correspondre ; doctrine qui démontrait une ignorance totale de ce qu’est la justice de Dieu, de ce que sont ses voies, ainsi que l’absence de toute vraie connaissance de ce que Dieu est, ou de ce que l’homme est comme pécheur. On ne voit pas non plus chez eux un coeur mû, dans ses sentiments, par la communion avec Dieu. Leurs arguments sont une fausse et froide appréciation de la justice exacte de son gouvernement, comme manifestation adéquate de ses relations avec l’homme, quoiqu’ils emploient plusieurs lieux communs que même l’Esprit de Dieu admet comme justes. Lors même que, dans l’appréciation que Job fait de lui-même, il ne soit pas devant Dieu, il juge tout cela avec justesse. Il fait voir que, bien que Dieu n’approuve pas les méchants, les circonstances dans lesquelles on les trouve souvent renversent les raisonnements de ses amis. On voit en lui un coeur qui, tout en étant rebelle à Dieu, compte sur Dieu et aimerait à le trouver et qui, aussitôt qu’il peut, en quelques mots se débarrasser de ses amis qui, il le sent bien, ne comprennent rien ni à son cas, ni aux voies de Dieu, se tourne vers Dieu (quoiqu’il ne le trouve pas, et qu’il se plaigne que sa main s’appesantisse sur lui), comme dans ce beau et touchant chap. 23, et dans les arguments contenus aux chap. 24 et 21, sur le gouvernement de Dieu. C’est-à-dire qu’on voit un homme qui a goûté que le Seigneur est bon, dont le coeur, froissé sans doute et insoumis, réclame pour Dieu, parce qu’il le connaît, des qualités que les froids raisonnements de ses amis ne savaient pas Lui attribuer ; un coeur qui se plaint amèrement de Dieu, mais qui sent que, une fois auprès de Lui, il le trouverait tel qu’il se le représentait et non pas tel que le représentaient ses amis, ou tels qu’ils étaient eux-mêmes — s’il pouvait le trouver, il ne serait pas comme eux, Dieu mettrait des paroles en sa bouche ; un coeur qui repoussait avec indignation l’accusation d’hypocrisie, car Job sentait qu’il regardait vers Dieu, qu’il l’avait connu et avait agi par rapport à Lui, quoique Dieu trouvât bon de lui rappeler son péché.

Mais ces affections spirituelles n’empêchaient pas Job de se faire de la conscience de son intégrité un vêtement de propre justice, qui lui cachait Dieu et qui même cachait Job à lui-même. Il se déclare plus juste que Dieu (10: 7, 8 ; 16: 14-17 ; 23: 11-13 ; 27: 2-6). Élihu lui reproche ces choses, et, d’un autre côté, lui explique les voies de Dieu. Il lui fait voir que Dieu visite l’homme et le châtie, afin que, soumis et brisé, s’il se trouve quelqu’un pour lui faire voir le point de contact moral entre son âme et Dieu, point où son âme serait vraiment dans l’intégrité devant Lui (*), Dieu puisse agir en grâce et en bénédiction, et le délivrer du mal qui pesait sur lui. Élihu continue en lui montrant que, si Dieu châtie, il convient que l’homme se présente devant Dieu, afin d’apprendre en quoi il a mal fait. Enfin, il fait voir que les voies de Dieu sont justes, que Dieu ne retire pas ses yeux de dessus le juste, que s’il est dans l’affliction, Dieu lui montre ses fautes ; que si, lorsque Dieu lui ouvre l’oreille à la discipline, il se tourne vers Dieu avec obéissance, il recevra prospérité, qu’au contraire les hypocrites périront. Le premier cas qu’Élihu présente (chap. 33) a trait aux voies de Dieu à l’égard des hommes. Il réveille leur conscience sur leur état et met un frein à leur orgueil et à leur volonté propre. Dieu châtie et humilie l’homme. Le second cas se rapporte particulièrement au juste (chap. 36) ; c’est le cas d’une transgression positive, mais qui se trouve dans un juste devant Dieu, un juste duquel il ne retire pas ses yeux, et dans lequel il ne tolère pas l’iniquité. Mais dans le premier cas, l’homme est sur le chemin de la destruction. C’était ce cas (**) qui exigeait un interprète qui plaçât l’homme dans l’intégrité devant Dieu. Enfin, Élihu insiste sur la puissance insondable du Dieu Tout-Puissant.

(*) Ceci est un point très important. Dieu peut bénir d’une manière directe par la lumière de sa grâce, quand l’âme est amenée, dans sa vraie place, à voir ce qu’elle est réellement à ses yeux. Alors, quel que soit son état, il peut la bénir eu égard à cet état, avec un surcroît de lumière et de grâce. Si je me suis éloigné de Lui, et que j’aie été insouciant dans la marche, dès le moment que j’ai la conscience de mon éloignement, il peut bénir pleinement et directement. Mais il faut que l’âme soit amenée à reconnaître son état, autrement Dieu ne pourrait pas s’y associer, et il n’y aurait pas de bénédiction réelle. Car l’état sensible de l’âme ne répond pas à son état réel devant Dieu,

(**) Dans ce cas, il peut y avoir une première conviction de péché ou, comme c’était le cas de Job, la connaissance de soi-même là où le moi n’a jamais été réellement jugé.

Jéhovah prend alors la parole et, s’adressant à Job, continue à parler sur ce sujet. Il fait sentir à Job son néant. Job se reconnaît vil et déclare qu’il veut se taire en présence de Dieu. L’Éternel reprend son discours, et Job reconnaît qu’en voulant parler de ce qu’il ne comprenait pas, il avait obscurci le conseil. Mais maintenant, plus soumis encore, il exprime ouvertement son véritable état. Autrefois il avait entendu parler de Dieu, maintenant son oeil l’avait vu, c’est pourquoi il a horreur de lui-même, et il se repent dans la poussière et dans la cendre. Tel est l’effet d’avoir vu Dieu et de se trouver en sa présence. L’oeuvre de Dieu était accomplie, cette oeuvre de sa parfaite bonté qui n’avait pas voulu laisser Job sans lui donner la connaissance de lui-même et sans le placer devant Dieu même. Le but de la discipline était atteint, et Job est entouré de plus de bénédictions qu’auparavant.

Nous avons cette double leçon : d’un côté, l’homme ne peut point se tenir en la présence de Dieu ; de l’autre, nous voyons les voies de Dieu pour l’instruction de l’homme intérieur. C’est en outre, un tableau des voies de Dieu à l’égard des Juifs sur la terre.

Le livre de Job nous donne évidemment aussi l’enseignement de l’Esprit sur le rôle de Satan dans les voies et dans le gouvernement de Dieu, à l’égard de l’homme sur la terre. Remarquons aussi les soins fidèles et parfaits de Dieu de qui tout provenait (quelle qu’ait été la malice de Satan), parce qu’il voyait que Job en avait besoin. Nous constatons que c’est Dieu lui-même qui place le cas de Job devant Satan et que celui-ci disparaît de la scène, car il s’agit ici non des tentations qu’il produit dans l’homme, mais de son action sur la terre. Or si Dieu s’était arrêté aux afflictions extérieures, Job aurait eu un nouveau motif de satisfaction personnelle. L’homme aurait pu juger ces afflictions bien suffisantes, mais le mal du coeur de Job, c’était de s’arrêter aux fruits de la grâce en lui, ce qui n’aurait fait qu’augmenter la bonne opinion qu’il avait déjà de lui-même; bienfaisant dans la prospérité, il eût été aussi patient dans l’adversité. Ainsi Dieu continue son oeuvre, afin que Job puisse se connaître.

La sympathie de ses amis (car on supporte seul et de la part de Dieu, en sa présence, ce que l’on ne supporte pas lorsqu’on peut s’en plaindre aux hommes) ou l’orgueil qui n’est pas éveillé quand nous sommes seuls, mais qui est blessé lorsque d’autres ont le spectacle de notre misère, ou peut-être les deux choses ensemble, renversent l’esprit de Job, et il maudit le jour où il est né. Le fond de son coeur est dévoilé. C’était ce dont il avait besoin.

Nous avons ainsi l’homme placé entre Satan l’accusateur et Dieu. Il ne s’agit pas de la révélation divine de la justice éternelle, mais de ses voies à l’égard de l’âme des hommes dans ce monde. L’homme pieux passe par l’affliction. La raison devait en être donnée : les amis affirment que ce monde est l’expression adéquate du juste gouvernement de Dieu, par conséquent, Job qui a fait une grande profession de piété est un hypocrite. Il le nie formellement, mais sa volonté non brisée s’élève contre Dieu. Il a plu à Dieu de le faire, et Job n’y peut rien. Seulement il est sûr que s’il trouvait Dieu, il mettrait des paroles en sa bouche. Il a dit du bien de Dieu quoiqu’il fût dans la rébellion et qu’il pensât que sa bonté procédait de lui-même. Il affirme encore que bien qu’il y eût un gouvernement, ce monde ne l’a pas fait voir, comme l’ont dit ses amis ; mais il n’est pas brisé devant Dieu. Élihu entre en scène, comme interprète, un entre mille (et combien ils sont rares pratiquement!), et il montre la discipline de Dieu à l’égard de l’homme et à l’égard du juste, et reprend les deux côtés avec intelligence. Alors Dieu paraît et met Job à sa place en se révélant Lui-même, mais il reconnaît les sentiments justes de Job envers lui. Il remet les amis à leur vraie place et Job doit intercéder pour eux. Job humilié peut être abondamment béni. Cette connaissance de soi-même devant Dieu est de toute importance ; jusqu’alors nous ne sommes jamais ni humbles, ni défiants de nous-mêmes.