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Les derniers jours — 2 Timothée 3

 

Smith Hamilton

Traduit de l’anglais pour / par Bibliquest
 
http://stempublishing.com/authors/smith/LASTDAYS.html
 An Outline of Sound Words, Vol. 4.

 

Table des matières :

1       Importance du sujet

2       Le mal dans les derniers jours — 2 Timothée 3:1-9

2.1         (1) 2 Tim. 3:1-4

2.2         (2) 2 Tim. 3:5

2.3         (3) 2 Tim. 3:6-7

2.4         (4) 2 Tim. 3:8-9

3       Instructions pour l’homme de Dieu dans les derniers jours — 2 Timothée 3:10-17

3.1         (1) La doctrine de Paul — 2 Tim. 3:10

3.2         (2) La conduite de Paul — 2 Tim. 3:10-11

3.3         (3) Le Seigneur — 2 Tim. 3:11

3.4         (4) Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises — 2 Tim. 3:14

3.5         (5) Les Écritures — 2 Tim. 3:15-17

 

 

1         Importance du sujet

L’enseignement du ch. 3 de 2 Timothée réclame de notre part une étude attentive, car nous avons là, d’une part des avertissements quant à l’état solennel de la chrétienté dans les derniers jours, et d’autre part un enseignement sur nos ressources, de sorte que le croyant puisse vivre selon Dieu malgré le mal.

C’est une immense grâce que nous ne soyons pas laissés à nous-mêmes pour nous faire notre propre jugement quant à l’état de la chrétienté, ni pour déterminer par nos propres pensées la manière dont il faut marcher dans ces derniers jours. Nous avons la pensée de Dieu, à la fois quant au mal et quant au chemin dans lequel Dieu voudrait que nous marchions en présence du mal. Dans les neuf premiers versets de ce chapitre, nous avons un tableau solennel de l’état épouvantable de la chrétienté comme Dieu la voit à la fin de la période de l’Église. Dans les versets 10 à 17, il nous est développé clairement la pensée de Dieu pour les Siens dans ces temps difficiles.

 

Pour comprendre l’enseignement de ce ch. 3, il est nécessaire de voir le lien qu’il y a avec les chapitres qui précèdent et qui suivent. En 2 Tim. 1 et 2, nous avons la pensée du Seigneur pour les Siens au temps de l’apôtre, quand la corruption de la profession chrétienne avait déjà commencé. En 2 Tim. 2 l’apôtre compare la maison de Dieu à une grande maison où des vases à déshonneur côtoient des vases à honneur. L’apôtre enseigne le croyant individuel sur la façon d’agir en présence de cette corruption. Il insiste sur trois grandes vérités,

● (1) la séparation d’avec l’iniquité et les vases à déshonneur ;

● (2) la poursuite de la justice, la foi, l’amour, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ;

● (3) agir ainsi dans un esprit droit, marqué par du support, de la douceur et de la patience.

 

Ce n’est que dans la mesure où nous suivons personnellement ces enseignements que nous serons capables de comprendre et mettre à profit les vérités solennelles de 2 Tim. 3.  Dans ce chapitre, l’apôtre regarde au-delà du temps où il vivait, et porte son regard sur les derniers jours qui sont notre part, et il nous montre le développement du mal qui avait déjà commencé de son temps. Après avoir présenté (2 Tim. 3) le développement de la corruption de la chrétienté, et les ressources de l’homme pieux au sein de la corruption, il encourage en 2 Tim. 4 le serviteur du Seigneur à continuer son travail pour le Seigneur, malgré le caractère mauvais du temps.

 

2         Le mal dans les derniers jours — 2 Timothée 3:1-9

Le chapitre s’ouvre naturellement sur un tableau solennel des choses mauvaises des derniers jours ; en effet à moins de voir le véritable état de la chrétienté, on ne peut guère apprécier les instructions que Dieu a données pour permettre au croyant de s’élever au-dessus du mal.

En lisant ces versets, souvenons-nous que le terrible état dépeint n’est pas une description du paganisme ou du judaïsme, mais de la chrétienté. Cet état est marqué par quatre caractéristiques remarquables :

 

2.1        (1) 2 Tim. 3:1-4

Nous sommes mis en garde que, dans les derniers jours, la masse composant la grande profession chrétienne sera caractérisée par un égoïsme sans frein, conduisant à toute forme de mal et de satisfaction de ses désirs. La description solennelle commence par la déclaration que « les hommes seront égoïstes ». Par conséquent ils convoitent pour le moi, ils se vantent du moi, ils sont fiers d’eux-mêmes et ils ne supportent aucune forme de contrainte sur eux, qu’elle soit d’origine humaine ou divine. Ils cèdent à toutes leurs mauvaises convoitises et sont « amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu ».

 

2.2        (2) 2 Tim. 3:5

Les hommes chercheront à couvrir le mauvais état de la chrétienté professante par le manteau de la sainteté. Ils simuleront la forme de la piété. Ils conserveront des formes religieuses extérieures tout en menant une vie de plaisirs personnels montrant abondamment qu’ils ne connaissent rien à la puissance spirituelle de la vie nouvelle. Il nous est expressément demandé de « nous détourner » de cette grande profession sans vie.

 

2.3        (3) 2 Tim. 3:6-7

Les derniers jours seront caractérisés par la propagation de l’erreur opérant par les méthodes sournoises d’hommes « s’infiltrant dans les maisons » et faisant appel aux émotions et aux convoitises de ceux qui ignorent la vérité. 

 

2.4        (4) 2 Tim. 3:8-9

La vérité sera combattue par des imitations. Les devins d’Égypte qui résistèrent à Moïse, manifestaient déjà ce caractère et ces méthodes des opposants. Jannès et Jambrès ont cherché à résister au témoignage de Dieu, non pas en niant la vérité, mais en l’imitant. Ils s’efforçaient de montrer que leur pouvoir, qui de leur propre aveu provenait d’une autre source, était aussi grand que la puissance de Dieu, et qu’ils pouvaient produire des résultats équivalents à ceux produits par la parole de Dieu donnée par Moïse. Ce que Moïse faisait par la parole de l’Éternel, eux le faisaient pareillement par leurs enchantements (Ex. 7:11, 22 ; 8:7). Mais leur folie a été manifeste.

Ils pouvaient produire des résultats remarquables, mais ils ne purent pas donner la vie. Ils essayèrent pourtant, mais nous lisons : « ils ne le purent » (Ex. 8:18).

Voilà le terrible état de la chrétienté professante dans ces derniers jours difficiles. Nous sommes avertis que tous les pires sentiments du cœur humain seront accompagnés d’une profession de christianisme, et que toutes sortes de formes de méchanceté se revêtiront d’une forme extérieure de piété.

De plus, nous sommes confrontés à un bon nombre de sectes religieuses qui prétendent être chrétiennes, ne niant pas la vérité comme les incrédules, mais lui résistant en l’imitant. Ces gens cherchent à imiter la vie nouvelle du chrétien, résultat de la grâce de Dieu, en transformant ou en réformant l’ancienne vie par des efforts humains. Ils peuvent effectivement tromper les simples en produisant des changements de vie, mais cette vie reste l’ancienne vie, même si elle est réformée, et elle n’est pas la nouvelle vie de Christ. Les meneurs de ces sectes mauvaises sont dénoncés par la parole de Dieu comme étant des « hommes corrompus dans leur entendement, réprouvés quant à la foi » (3:8).

Voilà les maux qui caractérisent les derniers jours, des temps dangereux ou « fâcheux » pour le croyant. Néanmoins, comme le reste du chapitre le montre, Dieu a pleinement pourvu à ce que l’homme de Dieu puisse être accompli, et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre dans un mauvais jour (3:17).

 

3         Instructions pour l’homme de Dieu dans les derniers jours — 2 Timothée 3:10-17

À partir du v. 10 nous sommes amenés à découvrir les ressources abondantes que Dieu a données au croyant pour pouvoir échapper aux maux de la chrétienté des derniers jours. Pour cela sont placés devant nous :

(1) la doctrine, ou « enseignement », de Paul ;

(2) la conduite, ou manière de vivre, de Paul ;

(3) le Seigneur Lui-même :

(4) la persévérance dans les choses que nous avons apprises ; et

(5) les Saintes Écritures.

 

3.1        (1) La doctrine de Paul — 2 Tim. 3:10

Pour échapper aux choses mauvaises de la chrétienté, nous devons être fondés dans la doctrine de Paul. L’apôtre peut dire à Timothée : « Tu as pleinement compris ma doctrine ». Une simple connaissance vague ou partielle ne suffit pas : il nous faut « connaître à fond » [ou « suivre avec exactitude », selon la note] la doctrine de Paul.

La doctrine de Paul dévoile de la manière la plus complète la bonne nouvelle [l’évangile] au sujet du Fils de Dieu, Jésus Christ, — cette bonne nouvelle qui est adressée à un monde de pécheurs. Mais souvenons-nous bien, que l’évangile révélé à Paul et prêché au monde va bien plus loin que ce qu’on proclame en général dans les milieux évangéliques. Paul a non seulement proclamé le pardon des péchés par Jésus Christ, mais aussi la mise de côté totale de l’homme qui a commis les péchés. La doctrine de Paul n’est pas une réforme du « vieil homme » ni un simple changement de vie ; il prêchait le jugement et la mise de côté du vieil homme dans la mort, et l’introduction d’une vie entièrement nouvelle — Christ. En outre, la doctrine de Paul nous délivre du monde : il a prêché que Christ « s’est donné Lui-même pour nos péchés, en sorte qu’Il nous retirât du présent siècle mauvais » (Gal. 1:4).

Il est donc évident que la doctrine de Paul dévoile la corruption des derniers jours. La chrétienté conserve le vieil homme et assouvit ses désirs sous couvert de profession chrétienne. Elle peut chercher à produire un changement de vie, mais en dehors de Christ et de la grâce de Dieu, et en plus en laissant les gens dans le monde. C’est un effort pour rendre le vieil homme respectable, et pour faire du monde mauvais, un endroit meilleur et plus brillant. Le christianisme, tel que révélé dans la doctrine de Paul, nous amène à Christ — un Nouvel Homme dans un monde Nouveau.

En outre, la doctrine de Paul embrasse toute la vérité concernant l’Assemblée, ou Église. Non seulement son enseignement proclame la grâce de Dieu envers le pécheur, par Christ, mais il nous révèle aussi le but de Dieu d’unir les croyants à Christ pour former Son Corps — l’Assemblée. Un grand piège de ces derniers jours est l’effort pour amener les croyants :

● à se contenter de la connaissance du salut tout en ignorant leurs privilèges et leurs responsabilités en tant que faisant partie de l’Assemblée de Dieu ;

● à tout faire pour répondre aux besoins de l’homme, tout en restant totalement indifférents à ce qui est le plus cher au cœur de Christ.

 

3.2        (2) La conduite de Paul — 2 Tim. 3:10-11

Si le diable ne peut pas nous empêcher de posséder la lumière que donne la ‘doctrine’ de Paul, il va chercher à avilir la ‘conduite’ afin que la doctrine devienne méprisable du fait de la vie qui la contredit. Pour échapper à ce mal des derniers jours, nous avons non seulement besoin de la doctrine de Paul, mais nous avons à tenir compte de sa conduite. Heureusement que l’apôtre place devant nous le caractère de cette vie. Intérieurement, c’est une vie caractérisée par « le but, la foi, le support, l’amour, la patience ». Extérieurement, elle est caractérisée par les persécutions et les souffrances.

Trop souvent, nos vies ne sont caractérisées par aucun ‘but constant’, ou ce but est bien loin d’être Christ. L’apôtre était un homme qui avait un but. Il pouvait dire : « Pour moi, vivre c’est Christ » ; et encore : « Je fais une chose… je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus ».

En outre, sa vie était caractérisée par ‘la foi’. Nombreux ceux qui s’engagent extérieurement dans le chemin sans la foi nécessaire pour le chemin, en sorte que, lorsque les problèmes ou les difficultés surgissent, ceux-ci deviennent pour eux une source de faiblesse et ils abandonnent carrément le chemin. Ainsi Abraham sortit par la foi en réponse à l’appel de Dieu. Lot aussi sortit du pays d’Ur, mais il sortit avec Abraham. Bien qu’il fût un homme juste, il n’avait pas la foi pour le chemin, et quand la mise à l’épreuve vint, il se détourna.

Le ‘support’ a aussi marqué la vie de l’apôtre. Comme son Maître, il a subi l’opprobre, les outrages et les insultes, et il les a supportés sans rien dire.

Néanmoins ‘l’amour’ était derrière son support. Son silence n’était pas celui d’un mépris hautain, mais plutôt le silence de l’amour affligé à cause de celui qui fait le mal.

Sa vie était aussi caractérisée par la ‘patience’. Malgré la ‘persécution’ et les ‘afflictions’, il a tout enduré, comme Moïse autrefois, « voyant Celui qui est invisible » (Héb. 11:27).

 

3.3        (3) Le Seigneur — 2 Tim. 3:11

En présence du mal des derniers jours, nous avons non seulement la doctrine du christianisme telle que révélée par Paul, et la conduite en accord avec la doctrine telle que montrée par l’apôtre, mais nous avons le Seigneur Lui-même pour nous soutenir.

L’apôtre se réfère de nouveau à sa propre expérience de la grâce du Seigneur qui délivre, pour nous encourager à nous tourner vers le Seigneur. Quelles que soient les persécutions qu’il avait eu à rencontrer, quelles que soient les afflictions qu’il avait été appelé à endurer, il pouvait dire : « le Seigneur m’a délivré de toutes » (3:11). Au chapitre suivant, il peut dire : « Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié » (2 Tim. 4:17) ; et encore, regardant au chemin restant à parcourir ici-bas, il dit : « Le Seigneur me délivrera de toute mauvaise œuvre et me conservera pour son royaume céleste » (2 Tim. 4:18).

Si nous voulons connaître pleinement la doctrine de Paul, et avoir cette conduite cohérente avec la doctrine face à toute sorte d’opposition et même de persécution, nous avons besoin de la grâce du Seigneur qui soutient. Ne pensons pas que nous pouvons tenir la doctrine et vivre la vie en dehors de Christ. Le Seigneur a dit aux disciples : « Séparés de Moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15). L’ennemi est fort et nous, nous sommes faibles, mais l’apôtre a fait l’expérience que la grâce du Seigneur était suffisante pour lui permettre de faire face à toute la puissance de l’ennemi déployée contre lui, et que « la puissance du Seigneur s’accomplit dans l’infirmité ». Il peut alors ajouter : « Quand je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12:9-10).

Soyons conscients de notre faiblesse afin de nous rejeter constamment sur le Seigneur. 

 

3.4        (4) Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises — 2 Tim. 3:14

Dans un jour où le mal et la confusion abondent, il y a toujours le danger de se décourager de plus en plus, d’abandonner la vérité et de renoncer à la vie qui correspond à la vérité. Le Seigneur dit à Philadelphie : « Tiens ferme ». Ici nous sommes exhortés à « demeurer », à persévérer dans la doctrine de Paul, à persévérer dans une vie conforme à la doctrine, à continuer à s’accrocher au Seigneur, et à demeurer ainsi dans les choses que nous avons apprises.

Souvenons-nous que tout au long de l’histoire de l’Église, les grandes vérités que l’apôtre regroupe dans l’expression « ma doctrine », ont été obscurcies, voire même entièrement ignorées et oubliées. Mais dans ces derniers jours de l’Église, la vérité a par grâce été retrouvée. Cette redécouverte de la vérité entraîne immédiatement un conflit, car le grand effort de l’Ennemi sera toujours de gâter tout témoignage à Christ en nous dépouillant de la vérité. Il cherchera à le faire en utilisant toutes sortes de prétextes fallacieux pour nous ramener dans des associations contraires à la doctrine de Paul. Si nous nous laissons séduire en  contractant des liens avec quelque association religieuse écartée de la vérité, nous allons très certainement perdre la vérité, abandonner le chemin de séparation qui est celui de la foi, et nous installer dans la profession religieuse mondaine corrompue. D’où la nécessité de cette exhortation : « Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises ».

On peut se demander pourquoi certains croyants abandonnent subitement quelque vérité importante qu’ils ont longtemps professée ? N’est-ce pas faute d’avoir appris la vérité d’une source inspirée ? Ils ont simplement accepté la vérité sur la foi de la parole de quelque prédicateur, sans que ce soit la foi simple en la Parole de Dieu. Ils ne sont ainsi pas « pleinement convaincus » de la vérité.

 

3.5        (5) Les Écritures — 2 Tim. 3:15-17

La sauvegarde finale contre toutes les choses mauvaises de la chrétienté dans ces derniers jours, est de se cramponner à l’inspiration et à la suffisance de l’Écriture Sainte. Nous avons là la vérité présentée sous une forme permanente, préservée de l’erreur par l’inspiration, et munie de l’autorité divine.

L’apôtre place devant nous le grand bénéfice qu’on tire des Écritures. D’abord, elles peuvent nous rendre « sages à salut par la foi qui est dans le christ Jésus » (3:15).

Deuxièmement, ayant été amenés par elles à Christ pour trouver en Lui le salut, nous apprenons (3:16) encore que « toute Écriture » est utile pour le croyant, dans la mesure où nous découvrons les choses qui regardent Christ dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes (Luc 24:27, 44).

De plus nous découvrons combien les Écritures sont utiles pour « convaincre ». Hélas ! nous pouvons être aveugles sur nos fautes et tellement remplis de notre propre importance que nous sommes sourds aux remontrances des autres. Mais, si nous nous soumettons à la Parole, nous découvrirons que l’Écriture est là pour convaincre, car elle est « vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants… elle discerne les pensées et les intentions du cœur » (Héb.4).

De plus les Écritures ne se bornent pas à convaincre, mais elles corrigent également, et après avoir corrigé, elles instruisent dans ce qui est le bon chemin.

Du fait qu’il possède les Écritures inspirées, l’homme de Dieu a la possibilité d’être pleinement établi dans la vérité malgré l’erreur qui abonde, et il peut ainsi être « parfaitement accompli pour toute bonne œuvre » au mauvais jour (3:17).

 

Voilà les grandes vérités qui nous permettront d’échapper aux choses mauvaises des derniers jours, et de vivre la vie qui sied à l’homme de Dieu ; mais nous pouvons alors être assurés que ces vérités sont celles auxquelles le diable va s’opposer, soit respectivement :

● Son premier piège sera de nous pousser à nous contenter d’une connaissance partielle de la doctrine, au lieu de chercher sérieusement à être « pleinement convaincu » de la vérité, c’est-à-dire de la connaître en profondeur.

● Si toutefois le diable n’arrive pas à nous empêcher de nous emparer de la doctrine, son piège suivant sera de chercher à gâter la « conduite », et ainsi à discréditer la doctrine.

● Ensuite il va chercher à nous persuader que nous pouvons tenir la doctrine et avancer dans la vie par notre propre force, et ainsi à agir sans le Seigneur.

● Il cherchera en plus à utiliser les difficultés du chemin pour nous amener à abandonner la vérité et le chemin de séparation conforme à la vérité, au lieu de demeurer dans les choses que nous avons apprises.

● Enfin, le diable cherchera à saper l’autorité des Écritures en nous conduisant à recevoir des vérités seulement sur la base de l’autorité de quelque prédicateur, dans la mesure où il n’arrive pas à nous faire mettre en doute l’inspiration de l’Écriture.