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Ni sandales ni bâton — Marc 6:8 / Matt. 10:10

 

Briem Christian

Antworten auf Fragen zu biblischen Themen p.343

 

1        Question :

Lorsque le Seigneur envoya les douze apôtres pour annoncer le royaume des cieux, Il leur commanda, entre autres, de ne pas faire provision de sandales ni de bâton (Matt. 10:9,10). En Marc 6, où nous trouvons la même circonstance, il leur est en revanche ordonné de «ne rien prendre pour le voyage, si ce n’est un bâton seulement,… mais d’être chaussés de sandales» (Marc 6:8,9). Une fois, ils ne devaient donc prendre ni sandales ni bâton, et l’autre fois ils devaient prendre les deux. Comment expliquer cette différence ? S’agit-il de bâtons et de sandales de différentes sortes ?

 

2        Réponse :

Les deux évangélistes utilisent le même mot pour ‘bâton’, lequel désigne un bâton ou une canne pour marcher, et non une matraque pour se défendre. Il en va de même pour les sandales : il s’agit les deux fois du même mot.

Les deux affirmations ne se contredisent toutefois qu’en apparence. Il n’est pas exact de dire que les disciples n’auraient pas dû «prendre» des sandales ou un bâton une fois, mais qu’ils auraient dû le faire l’autre fois. Le Seigneur utilise des mots différents dans les deux passages. Dans Matthieu, il est dit : «ne faites pas provision» (ou « ne vous procurez pas ») ; dans Marc il est seulement question de «prendre» (ou de «porter avec soi»). Cela veut dire que les disciples devaient partir tels qu’ils étaient — avec les sandales, les sous-vêtements et les bâtons qu’ils avaient. Ils ne devaient pas s’en procurer d’autres, nouveaux, ni s’équiper spécialement pour le voyage.

Cette instruction ne s’applique d’ailleurs pas aux serviteurs du Seigneur en tout temps. Il s’agissait à l’époque d’une mission ou d’un envoi spécial qui avait uniquement Israël comme objectif (voir l’expression : «Allez ... vers les brebis perdues de la maison d’Israël» en Matt. 10:6). Au sens figuré, nous pouvons toutefois en tirer la leçon suivante : les disciples doivent dépendre entièrement de leur Seigneur — de Celui qui les envoie. S’ils Lui font confiance, Il ne les décevra jamais. Lorsque le Seigneur demanda plus tard à Ses disciples : «Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ?», ils purent répondre : «De rien» (Luc 22:35).