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Tabous

 

7 10 2003

En notre époque de communication, on se dit fier de lever tous les tabous, c’est-à-dire d’aborder tous les sujets, spécialement ceux qu’on estimait jusqu’ici préférable de cacher. Crier qu’on a levé un tabou est aussi le meilleur moyen d’augmenter le nombre de lecteurs ou d’auditeurs.

 

On parle de tout, et spécialement de toutes les formes de péchés et d’interdits de la loi divine. Si quelqu’un se plaint de ce que cela viole le peu de conscience qui reste dans ce monde, il suffit, pour se justifier, de dire qu’on a levé un tabou ! On se croit par là libre de tout, libéré, — les tabous représentant les dernières contraintes anti-liberté.

Or le problème n’est pas récent, il est même vieux comme le péché du monde : Satan faisait déjà miroiter à Ève en Eden : « vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5) en lui suggérant que Dieu le lui cachait à tort.

 

Il est vrai que, pour le croyant, les directives divines ne vont guère dans le sens des modes actuelles. Il lui est recommandé de ne pas parler de certaines choses, voire même ne pas les nommer (Éphésiens 5:3), et il vaut mieux occuper son esprit de toutes les choses bonnes et de bonne renommée (Philippiens 4:8-9).

 

On croit donc gagner à tout dire et à tout savoir. Mais au fait, a-t-on vraiment le désir de pouvoir tout dire et tout savoir dans la société d’aujourd’hui ? C’est bien là le drame des tabous : En réalité, plus on en ôte, plus on en met, et des bien pires — on ôte ceux que Dieu mettait pour épargner la saleté morale à Sa créature — on met ceux qui se rapportent à Dieu et à Ses avertissements, car on ne veut plus les écouter. C’est Dieu et ce qu’Il dit qui devient tabou, ainsi que tout ce qui touche au judaïsme (même chez les gens opposés à l’antisémitisme) et au christianisme.

 

C’est ainsi que dans le jour actuel,

· on débat de problèmes moraux, mais on relègue dans les tabous le fait de dire ce que Dieu en pense, et de dire que c’est important,

· on parle de « populations à risque » en matière de certaines maladies, mais on relègue dans les tabous le fait d’avertir ceux qui encourent le jugement de Dieu pour les péchés correspondants,

· on parle de la mort, mais on relègue dans les tabous le fait de dire qu’elle est suivie du jugement de Dieu,

· on parle de l’avenir d’Israël et des moyens d’assurer la paix au Moyen-Orient, mais on relègue dans les tabous le fait de tenir compte de ce que Dieu annonce dans Sa Parole pour l’avenir de ce peuple,

· on parle de satanisme comme si c’était une religion comme les autres, mais on relègue dans les tabous l’esclavage de violence et de méchanceté qui s’y rattache,

· on parle de Bouddha qui n’a rien fait pour les pécheurs, sinon de leur suggérer d’ignorer le mal, mais on relègue dans les tabous le fait de parler de Jésus mort sur la croix pour prendre sur Lui la malédiction et sauver les pécheurs,

· on fait une constitution européenne qui parle de l’apport des philosophes de l’antiquité et du 18° siècle, mais on s’abstient soigneusement de parler du christianisme qui a délivré de toutes les formes d’idolâtrie, alors qu’on est en train d’y retomber.

 

Alors, où sont les tabous, et les tabous lourds de conséquences ?

On se croit affranchi des tabous, et on qualifie de tabous d’autres questions autrement plus importantes.

 

Que nous puissions revenir à Jésus, Celui qui a dit : « Moi je suis le chemin, la vérité et la vie » — « la vérité vous affranchira » — « quiconque pratique le péché est esclave du péché » — « si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 14:6 ; 8:34, 31, 32).